J'avais envie d'une bonne cigarette, une de ces mauvaises vieilles habitudes dont je n'arrivais pas à me défaire. C'est vraie que lorsque j'étais contrarié, inquiet, stressé ou que je refranchissais j'avais tendance à fumer. Bon je fumais tout le temps et c'était mauvais pour la santé mais j'en avais besoin et là il n'y avait pas de cigarettes à ma disposition et il était inconcevable d'en demander à ma fille qui me sermonnerait avec raison.
Je me calais sur le dossier de ma chaise du mieux que je pouvais. Je n'arrivais pas à trouver de bonne position quel que soit l'endroit où je me trouvais. Je me réconfortais en me disais que chaque jour qui passait la douleur se réduisait et je ne pourrais qu'aller mieux. Mais quand quelque chose vous tiraille de l'intérieur, sans arrêt cela devient vite insupportable.
Malgré cela j'arrivais à l'écouter et à être concentré pour essayer d'avancer avec elle dans sa recherche d'explication logique du problème que nous vivions.
Quand elle exprima son inquiétude sur la disparition de ces compagnons de voyage je fronçais le sourcils signe d'inquiétude. Jamais je n'aurais mis en doute sa parole, ses recherches et ces craintes. Je trouvais cela curieux mais ce n'étais pas la première fois que j'entendais ce type de réflexion. Je n'y avais pas prêté attention auparavant car ce n'était que de simples rumeurs, mais là, cette réflexion était directe.
Comment-ça tu n'as jamais recroisé tes compagnons de voyages?
Avec leurs noms et la base de donnée tu n'as pas pu les contacter?
C'est quand même étrange.
De ce que je sais quand j'accompagne des gens jusqu'à Atlantis, c'est... Je lève les yeux au ciel quelque instants pour chercher mes mots et rassembler mes souvenir pour lui donner un récits les plus proche de la réalité possible. Puis je pose de nouveau mon regard sur elle. Calme et prêt à parler.
Alors, on trouve des survivants, on les ramène jusqu'à Atlantis via un transporteurs ou un bateau. En suite, les gens sont conduit à l'infirmerie pour avoir les premiers soins, une bonne douche et un vraie repas car on est conscient que la vie est dure dehors. Par la suite, on passe à l'identification, une évaluation psychologique et si tout va bien les survivants se voient attribués une chambre et un aide pour s'adapter à leur nouvelle vie.
Pour ceux qui ont des problèmes il leur est donnés tous les soins médicaux y compris psychologique qu'ils ont besoin. Tout ce qu'on a vécu est traumatisant et les gens n'ont pas la même résistance face à cela.
Hélas il y a des personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas rester, ils sont libre de partir. Mais leur noms ne disparaissent pas de la base de données pour autant. Ils peuvent intégrer des avants postes ou être en lien avec nous de différentes manières.
Toutefois, je suis conscient que ce que je te raconte est utopiste. Tout ne se passe jamais bien.
Par là je veux dire que ce que tu me racontes... Ta réflexion sur des gens qui ont disparu comme s'ils n'étaient jamais venu. Et bien j'ai déjà entendu ça une fois. Mais je n'y avais pas prêté attention car ce n'était qu'une simple rumeurs.
Je me redressais difficilement sur ma chaise, sérieux car ce que nous étions entrain d'aborder était important et ne pouvait pas être traité à la légère. S'il y avait quelque chose de louche qui se passait sur Atlantis, on devait le découvrir sans pour autant accuser à tord des personnes innocentes. Il allait falloir enquêter avec précautions sur le sujet.
Enquêter... En pensant à cela je me rappelais mon ancienne vie et ce que j'aimais faire.
Amanda, as-tu des détails sur tes compagnons? Je ne sais pas... Avaient-ils un comportement qui pourrait laisser entendre qu'ils pourraient ne pas pouvoir vivre en société, étaient-il malades?
Je ne sais pas...
Il faut qu'on trouve un point de départ pour les recherches.
Elle faisait ensuite de nombreuses suppositions sur l'origine de nos attaquants. Et elle avait de bonnes idées car elle se donnait la peine de réfléchir. J'étais heureux de voir en elle une femme futée et réfléchi comme sa mère. Elle lui ressemblait tant. Cela me rendrais à la fois fière et triste car je repensais à mon âme sœur que j'avais perdu pour toujours.
Il n'y as plus de réseau de communication fiable et pas de publicité. Il est donc normal que tous les survivants ne sachent pas qu'Atlantis existe. C'est pour ça qu'on envoie des équipes d'exploration un peu partout et pas seulement sur ce continent pour retrouver du des survivants.
Et je te rejoins sur l'existence de groupes solitaires pour en avoir croiser. Tout le monde n'a pas forcément envie de se retrouver dans un site avec plein de lois, des militaires et j'en passe. Parmi les survivants, il y a des repris de justice, des personnes qui étaient hospitalisées en psychiatrie, des inadaptés sociaux et j'en passe. Cette catastrophe n'a pas fait que détruire des familles. Ca a libéré de nombreuses personnes qui rêvaient d’anarchie.
Il existe d'autres endroits comme Atlantis, avec une autre organisation, d'autres technologique.
C'est pour ça qu'on est si strictes niveau sécurité.
Mais ce qu'il faut retenir c'est que personne n'est obligé de venir.
Quand elle aborda les pseudos expériences, la source des zombies je me mis à froncer les sourcils car c'était un peu aberrant. On avait tous subit les différentes attaques puis l’arrivée des différentes plaies selon les continents. Je n'aimais pas ces idées mais avec le manque d'information, l'hystérie collective tout était possible.
Pour le fait que les gens de la cité soient responsables de l'arrivée des zombie ou que sais-je, c'est complètement farfelu mais pas improbable. Les gens peuvent perdre la raison dans des situation de stress pareil et se mettre à croire à tout et n'importe quoi. L'esprit humain et difficile à cerner.
D'une simple attaque dont j'avais été victime, nous étions passés à un énorme complot. Mais il restait maintenant à trouver des preuves et des pistes à suivre mais avant toutes choses Amanda allait devoir être en mesure d'user de ces capacités et il fallait que je l'aide.
Et pour cela j'allais devoir trouver une bonne manière d'aborder le sujet avec elle et trouver ce qui l'aiderait.
Je me passais nerveusement la main dans ma barbe et cherchant mes mots mais je n'osais pas le faire de peur d'aborder un sujet sensible qui pourrait anéantir le rapprochement que nous avions eu ces derniers temps.
Je le regardais avec douceur et refranchissant mais il me fallait avant toute chose trouver le courage d'aborder le sujet. Je bougeai de nouveau sur ma chaise car je souffrais mais c’était aussi parce que j'hésitais.
Amanda... Je soupirais, mal à l'aise.
Nous sommes là, avec beaucoup de temps devant-nous as-tu besoin ou envie de parler de nos capacités qui pourraient t'aider à avancer dans ton enquête?