Escarmouche dans l'utah

Verrouillé
Shadowy Flight

Escarmouche dans l'utah

Message par Shadowy Flight »

Quelque part au milieu d'une zone désertique , enchassée au milieux des canyons de l'Utah , aux alentours d'un terrain d'aviation privé ... enfin terrain d'aviation, il s'agit là plutôt d'une piste aménagée dans un coin paumé a coté d'un hangar. Les renseignements que son réseau lui avait fournis étaient clairs. Une livraison de caisses devait arriver via un vieux coucou et les caisses seraient chargées dans un camion. Michael ne savait pas ce qu'elles contenaient exactement a part des composants de hautes technologies, mais leur destinataire était ROOK incorporated. Forcément, les conditions assuraient que la cargaison était pour Le Client. D'habitude solitaire, cette fois-ci il fit appel a un membre de son réseau et embaucha un mercenaire. Le plan était simple. Le camion était escorté de 2 S.U.V., un Chevrolet Suburban équipé police et un BMW X3. Pour pouvoir s'enfuir ils devaient les neutraliser. Il fit récupérer dans une casse 3 Berlines tout à fait ordinaire. La première, une chevrolet impala blanche de 1984, totalement rincée sur laquelle il fit installer un système de pilotage automatique rudimentaire et fit souder deux renforts en acier traversant totalement la caisse. Quelques réparations moteurs, et voilà une première voiture bélier. La deuxième une buick Skylark de 1989 , pas en mauvais état mais tellement banale que personne n'en voulait vraiment. La troisième était une Chevrolet caprice LS de 1988 noir avec un toit vinyle. Dans celle-ci, on trouvait un système électronique intégré semblable a ce que l'on trouve dans les modèles contemporains soit un écran tactile doté d'une commande et d'une synthèse vocale. Les vitres sont quant à elles recouvertes de poly mer et le nez du châssis a été renforcé. C'est celle que conduit Michael. Chacun amène l'une des voitures. La buick dans laquelle se retrouve l'autre ombre se gare au nord dans un endroit légèrement surplombant. Quand a Michael dans sa chevrolet noire et le mercenaire embauché , tout deux se garent au sud, le long d'une route légèrement en dessous de l’aérodrome. A leur arrivée tous mettent leur cagoule. Le mercenaire n'a d'ailleurs jamais rencontré notre phénix sans. Michael sort de sa chevrolet, porte sa montre à sa bouche et de manière inaudible demande

"Ouvre-moi le coffre mon vieux"

"Coffre ouvert" répondit alors une voix très robotisée et désincarnée, alors que le coffre s’entrebâilla

Michael en sorti un petit sac de sport tandis que le mercenaire pris la place passager dans la voiture de Michael. Ce dernier sorti 4 grenades qu'il plaça sous le capot de la voiture blanche tout à l'avant du véhicule, avant de sortir une télécommande munie d'un écran. Il s'installa a nouveau dans sa chevrolet et patienta. Quelques 10 minutes plus tard, un petit avion les survole. Michael regarde alors sa montre et déclenche un minuteur. 10 minutes précises. Il sort la télécommande et appuie sur "Engine Start" et le moteur de l'épave blanche s'anime a nouveau. Il jette des coups d’œil de temps a autre à la montre et lorsque cette dernière sonne, il commence a commander la chevrolet a distance. Cette dernière le double , suit la route sur 100 m avant de partir dans le sable. Il démarre d'une main sa Chevrolet et pilote l'épave de l'autre. cette dernière arrive sur la piste d'atterrissage et se dirige droit vers le hangar ou elle percute dans la stupeur générale le suburban noir , les grenades explosant a l'impact, et neutralisent immédiatement le véhicule. Les deux hommes armés a coté sont projeté a terre a l'explosion et sont eux aussi neutralisés. Dans le même temps la buick arrive et vient renverser un homme armé avant de s'encastrer dans le BMW. Des tirs de P90 se font entendre mais le véhicule est vide, la direction ayant été bloqué tout comme l'accélérateur. les deux hommes reçoivent des coups de feux de l'agent de Michael les forçant a se mettre à couvert dans le bâtiment. Michael et le mercenaire rejoignent la scène. Il reste 2 hommes armés et le conducteur du camion. La Chevrolet arrive en trombe, soulevant une épaisse poussière. Un coup de volant a droite et les voila barrant le chemin de la sortie du hangar. Michael entrouvre sa fenêtre et lance une grenade incapacitante. Les deux hommes sortent et sont rejoints par le troisième agent.

" Désarmez les et attachez les !"

Michael va a l’arrière du camion et constate qu'ils ont bien eu le temps de charger les 3 caisses que contenait l'avion. Il verrouille les portes, et regarde son agent

"On se retrouve au point de rendez vous"

"Reçu"

L'homme qui porte un sac à dos en sort une paire de plaque minéralogiques qu'il vient déposer sur celle du camion et s'installe dans la cabine avant de partir. Michael retourne s'installer dans la chevrolet avec le mercenaire qui le tiens alors en joug

"Changement de plan. Tu me montres ton visage et tu me ramènes au point de rendez-vous. J'ai un meilleur client qui est très intéressé de savoir qui tu es et de récupérer sa marchandise..."

L'homme sors son téléphone , appuie sur une touche pour activer une balise. Michael s’exécute. Il enlève sa cagoule et démarre la Chevrolet. Sa mâchoire est tendue. Il prends une route différente du camion, a une allure très lente. Il doit trouver un plan

"Allez! j'ai pas toute la semaine"

Il presse l'allure , 60 , 70 , 80 , 90, 100 jusqu'a 120 ... il dirige sa main vers sa bouche et regarde son traitre

"Il faut que je donne le code pour que le point de rendez-vous soit actif"

" pas d'entourloupe"

Il s'adresse alors a la montre

"Protocole troyen"

"Commande activée"

Il freine alors un coup très sec. Et alors que sa ceinture de sécurité le retiens, celle de son passager n'est d'aucune utilité et l'homme plonge la tête vers le tableau de bord cognant son front dans un bruit sourd. Michael se gare alors sur le bas coté. Il le désarme et regarde le téléphone de l'homme indiquant " balise active". Il serre le poing. Il remets sa cagoule et repars a toute allure. Il appuie alors sur une touche de l'écran " ghost mode". L'écran affiche alors un compte a rebours de 5minute. Il cherche un endroit où se débarrasser de la voiture, puis a gauche le rail de sécurité présente un trou et permettrait de jeter la voiture dans le vide. Il s’arrête. Il ouvre une trappe de sous le tableau de bord et en arrache ce qui ressemble a un disque dur SSD qu'il mets dans la poche de sa veste.

"on se revoit plus tard mon vieux"

Il place alors la voiture face au canyon la mets sur le neutre, le compte a rebours indique 40 secondes. Il sort et la pousse , que la voiture se trouve en légère descente. Puis la gravité fais le reste. la voiture prends peu a peu de la vitesse avant de se jeter dans le vide et d'exploser dans un fracas assourdissant. Une berline Audi 200 s’arrête 10 secondes plus tard derrière lui. Michael monte a bord et regarde le conducteur :

" Comme on s'en doutait, c'était un piége pour m'avoir. Ramène moi à la planque, je veux savoir le contenu des caisses."

Il sors le disque dur de sa poche


"Et vois nos petits rats de labos qu'ils le tiennent prêt pour ma prochaine monture. Et qu'ils lui donnent un peu plus de personnalité. Je sais bien que c'est pas une vraie IA mais il est encore moins aimable que Siri."
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Connor Hawke
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Re: Escarmouche dans l'utah

Message par Connor Hawke »

La dernière mission avait été rude par sa durée et à cause de l’équipe que je me coltinais. Rien à voir avec mes équipiers habituels. Un duo de nouvelles recrues que je devais pouponner. Ils savaient plus haut que je détestais ça et que je n’ai absolument pas la fibre paternelle. Bon par chance ils étaient professionnels et efficaces. Mais qu’est-ce qu’ils causaient.
J’avais donc besoin d’un peu de repos et surtout de tranquillité. Ne pouvant plus squatter les locaux du Gate car je cite « c’est un lieu de travail pas un squatte de clodo ». J’avais dû me trouver un coin pour vivre. Il n’empêche que parfois, trainer dehors pendant deux trois jours, injoignable et introuvable me faisais un bien fou et c’est ce que je fis.
Au cours de mes déplacements, je remarquais un signe. Une croix faite à la craie sur une boite aux lettres, qui m’indiquait qu’un bout de papier serait caché à l’endroit habituel. C’était une messagerie sécurisé à l’ancienne que j’avais avec une connaissance en qui j’avais confiance. Et ça c’était rare.
Bref, sur le papier était écrit une série de mots et des chiffres. Il s’agissait bien évidement d’un code qui me demandait tout simplement de me rendre à un endroit et un moment précis.

Arrivé sur le lieu de rencontre, je retrouvais une vieille connaissance dans tous les sens du terme. Il avait besoin de mon aide comme soutien au cas où son coup se passe mal. La discussion fut assez courte. Je n’avais pas besoin de détails mis à part de ce dont il avait besoin, de ses craintes et comment faire s’il était trahis.

Je connaissais bien le gars et ses habitudes. Je devais faire vite avec une vieille guimbarde qui ne se remarque pas mais qui devrait tout de même être capable d’encaisser des kilomètres, avec un bon moteur et assez costaud pour résister à d’éventuelles attaques.
Mon choix devrait donc ce porter sur un modèle d’avant les années 90 à cause de l’électronique embarqué et du prix modeste. Pour être discret il ne faut pas être recherché ni être trouvable. Donc la première erreur de débutant à éviter est de ne pas voler le véhicule mais l’acheter en cash. La seconde est de ne pas traverser le pays en voiture car d’une c’est crevant et utiliser un véhicule du coin est bien moins suspect.
Bref, me voilà donc parti chez moi pour prendre un sac à dos contenant des affaires de rechange et surtout une grosse somme d’argent pour couvrir l’achat de la voiture et quelques bonus pour le « au cas où ». Je n’étais pas un agent de la CIA mais j’étais loin d’être con et pour ce qui est d’être invisible ça me connaissais.

J’étais donc parti pour prendre le train et une fois proche du point de rencontre, faire le tour des vendeurs de voiture d’occasion low cost de Salt Lake City. Après 3 garages miteux j’aperçu un truc qui me plus. Une vieille Audi avec un Quattro. Pas cher, costaud, qui en a sous le capot et qui colle à la route. Rien à voir avec ces fichues américaines qui sont justes bonnes à accélérer en ligne droites. Vu que nous étions dans l’Utah avec sa diversité de géologies qui nous offrait montagnes, vallées, rivières et désert, il nous fallait quelque chose de polyvalent mais rapide.
Bref elle remplissait le cahier des charges.
Une fois payée je me planquais dans un coin pour lui faire une jeunesse vite fait avec vidange de tous les fluides et vérifications des éléments de base comme les freins et j’en passe. Ça serait con de tomber en panne au mauvais moment. Trouver des armes et munitions était toujours facile avec les billets qu’il faut. La racaille locale a toujours besoin de fric.

Bien que j’aille vite, le temps passait et je devais me presser pour être au bon endroit. Une fois en place, garé dans un coin tranquille, il ne me restait plus qu’à attendre le signal : un sms qui me donnerait d’autres indications. Je m’accordais donc une petite sieste, qui n’avait rien d’anormal pour un mec garé dans un coin de chemin à l’ombre d’arbres.
Un bip me sortait de ma légère léthargie. Le message affichait le mot « taxi », des coordonnées proches et 5 minutes. J’avais donc 5 minutes pour me rendre au point de rendez-vous pour charger mon colis.
Sans attendre, je démarrais le vieux 5 cylindres de 220cv et me mis en route. Sur le chemin le système quattro qui me permettait d’avancer correctement me confortais dans mon choix. Mon instinct n’était pas aussi mauvais finalement. Je roulais à une allure modérée sur la partie en terre qui me permettais de laisser le temps au moteur de prendre un peu de température avant de taper un peu dedans. Avec une voiture de cet âge et avec ce kilométrage, il faut respecter certaines règles.
Arrivé sur la route, j’accélérais vivement pour être dans les temps tout en évitant de faire un gros excès de vitesse. Les flics pouvaient trainer dans le coin et ce n’était pas le moment de me faire arrêter. Les virages se succédaient et l’Audi ne bronchait pas.
Au loin, j’aperçu une silhouette. Je m’arrêtais au niveau de l’homme, attendais qu’il monte à bord et redémarrais sans rien dire. Ce fut mon passager qui prit la parole en premier pour m’annoncer que, comme il s’en doutait, qu’il avait été trahi. Il me demandait de le ramener à la planque car il voulait voir le contenu des fameuses caisses, objet de la rencontre du jour.

Pour être honnête, je me fichais des caisses. Moi mon job c’était taxi, rien de plus. Et j’effectuais ma mission du mieux possible.
Il trifouilla dans sa poche et sorti un disc dure en me demandant de le faire passer à l’équipe qui s’occuperait de son prochain véhicule. Il contenait un programme, une intelligence artificielle basique qui l’assistait dans ces missions. Son commentaire sur l’amabilité de l’outil me fit lever le sourcil droit car je ne voyais aucune utilisé à ce que l’outil soit aimable. Ce n’était qu’un outil après tout. Bon j’avais un avis assez tranché là-dessus. Je n’aimais pas ces gadgets high-tech préférant ressentir les réactions de la machine que je pilotais. Mais ça c’était un autre débat.


Ok, je le filerais à Tej sur le chemin du retour. Dom et ses potes son assez calmes ces derniers temps il sera probablement disposé à te bidouiller ton truc comme tu le veux.

Tu sais qui a trahis ?


Je ne connaissais pas la composition de l’équipe avec qui il était. Et j’étais curieux de savoir qui était la taupe car je risquais gros pour deux raisons. La première était les Prétoriens et la seconde le Gate qui pourrait ne pas apprécier que j’ai des liens avec un groupe de terroristes.
J’avais choisi de bosser pour les deux organisations dont les buts étaient les mêmes mais les moyens et manières de faire étaient totalement différent. Pour moi, bosser avec les ombres permettait de se débarrasser définitivement de certains individus qui ne pourraient pas être inquiétés par les voies légales que doit utiliser le Gate. Bref, je n’étais ni un traitre, ni un agent double mais la frontière était mince.

Notre planque se trouvait dans ville de Payson. Elle était assez petite pour qu’il n’y ait pas de service de sécurité développé et assez grande pour qu’on y soit invisibles.
Je tournais dans la zone industrielle et m’engouffrais dans un bâtiment industriel abandonné. La porte se ferma immédiatement après mon entrée. Je m’approchais d’un quai de déchargement intérieur à vitesse réduite et sortais le pistolet automatique que j’avais caché sous le tableau de bord pour le glisser sous ma cuisse gauche pour être prêt à dégainer en cas de besoin.
Il y avait eu trahison. Il ne fallait pas compter sur moi pour arriver tout sourire. Le mode parano était monté d’un niveau.


Nous y voila.
Shadowy Flight

Re: Escarmouche dans l'utah

Message par Shadowy Flight »

Alors que son chauffeur fait la distance les rapprochant de la planque, les deux hommes s'engagent dans une discussion très directe:

Tu sais qui a trahis ?

Michael sort alors une paire de rayban aviateur de sa veste qu'il se glisse sur le nez. Il prends alors une grande inspiration.

" Oui , le mercenaire que j'ai engagé pour nous assister. Le canadien, Wade Porter de son vrai nom. Il devait travailler en sous main pour les prétoriens avant que je ne le contacte. Ce qui veut dire qu'ils ont passé plusieurs contrats dormants. Ils sont tendus, je pense qu'on tape là où ça fait mal. Le problème c'est qu'on est pas assez nombreux pour nous passer d'une aide extérieur Connor ... "

Alors que l'Audi entre dans la planque, quelques hommes armés braquent la voiture jusqu’à ce qu'ils se soient assurés de l'identité des passagers. Alors garés a coté du camion qu'ils viennent de pirater, Michael ne perds pas de temps et descends de la voiture et se dirige rapidement jusqu'au camion. Celui ci est verrouillé par un sceau magnétique posé par celui qui avait ramené le camion. Michael le déverrouille avec son empreinte de pouce et entre dans le coffre. A l’intérieur se trouvent 3 caisses sans signes distinctifs. Il enléve ses lunettes et ouvre la première et la plus large et découvre un débris noir avec des traces de brulures accompagné d'une note indiquant "Débris Prototype AW 001. Demande d'analyse du matériau pour retroengineering" suivait ensuite une liste de plus de dix types d'analyses différentes. La note s'adresse a un laboratoire de ROOK inc. situé à Provo. Michael se saisit du débris , l’examine un instant puis fronce les sourcils :

"Connor, tu veux bien regarder ça et me dire ce que tu en penses ?"

Il repose le débris et le note et ouvre la caisse suivante, un peu plus petite. A l’intérieur se trouve ce qui ressemble a une lunette de fusil d’assaut d'un type très avancé et inconnu. Michael pousse la caisse vers l’arrière et fait signe a l'un de ses hommes de la récupérer, avant de retourner ouvrir la troisième. Il défait les deux boucles métalliques et ouvre le couvercle. A l’intérieur de la paille, un circuit électronique de conception ancienne, a moitié brulé, et une poignée de porte de voiture plus que familière. Une nouvelle lettre accompagne ces éléments : "Circuit Theta Prototype récupéré sur site d'explosion. Demande analyse pour re conception et mise à jour. Poignée de porte issue de stock retrouvé . Demande analyse composition chimique du revêtement. Il se saisit des deux éléments et, la mâchoire crispée sans même regarder Connor

"Dans mon bureau, on a un probléme."

Il descends sans effort et trace jusqu’à une pièce plus loin dans l’entrepôt. Il entre et laisse ouvert pour que Connor puisse le rejoindre. Il s'installe dans le fauteuil et pose les deux pièces sur son bureau et regarde plus attentivement le circuit brulé, très concentré et très soucieux.
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Connor Hawke
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Re: Escarmouche dans l'utah

Message par Connor Hawke »

Pendant que je conduisais je restais concentré sur ce qu’il se passait sur la route craignant être suivi par des Prétoriens. Mais par chance tout paraissait calme et normal. Pendant ce temps-là mon passager enfilait son habituelle paire de lunette de soleil, aussi antique et mythique que lui. Des fois je me demandais s’il avait quitté les années 80…
Bref, il me racontait d’où venait son gars, un mercenaire qu’il avait engagé et qui devait certainement bosser pour les prétoriens. Je me demandais si prendre des mercenaires n’était pas une mauvaise idée. Les membres de notre groupe agissaient par conviction, ou besoin de vengeance. Avoir avec nous des gars qui sont là que pour le pognon, ça ne collait pas. D’autant que notre ennemis, les prétoriens, avaient des moyens illimités. Ils pouvaient retourner tous les gars que l’on engageait.

Tu dois arrêter avec les mercenaires.
Ces mecs ne sont pas fiables.


C’était plus facile à dire qu’à faire. Je le savais pertinemment. Mais je devais lui donner le fond de ma pensée. Il devait recruter parmi des personnes qui ont de bonnes raisons de se lancer dans la lutter contre cette organisation. Des gens qui ont souffert. Ca motive et surtout ça réduit les risques de trahison.

Je comprends le problème d’effectifs… Tu as réfléchis aux deux groupes dont je t’ai parlé ? Les malades des bagnoles et les 4 militaires en fuite ?

Il risquait de mal prendre mon conseil de ne plus prendre de mercenaires alors pour compenser je tentais de lui re-proposer des recrues potentielles. Des gens qui vivent déjà sous les radars du gouvernement avec des compétences intéressantes. Ce qui risquait de coincer c’est le tempérament de certains, je pensais à Dom Torreto, qui faisait d’eux des électrons libres.

L’arrivée à la planque, se passa bien. Pas de guet-apens des prétoriens ou d’arrestation de la part du Gate que je trahissais dans un certain sens même si ce que je faisais allait dans le même sens qu’eux mais de manière plus radicale.
Les gars de la planque étaient donc réglos et cela me rassura pendant un moment. Je ma garais à côté du camion. Michael descendais assez rapidement comme si la bagnole allait sauter. Moi, je n’étais pas pressé. Je prenais le temps de récupérer les clés et ranger mon arme à l’arrière de ma ceinture bien devant les autres. J’étais armé et prêt à me défendre.
Je suivais mon associé jusqu’à l’arrière du camion, qui contenait trois caisses qu’il s’empressait d’ouvrir. Je reconnu un fusil d’assaut, sans doute un des derniers modèles du marché et des pièces à moitié détruites de je ne sais quoi qui m’étaient totalement étrangères. Toutefois, vus l’emballage soigné, protecteur et les rapports d’analyse qui les accompagnait. Cela devait avoir une sacrée valeur.
Michael s’arrêta sur la première caisse avec les morceaux de métal calciné. Il en prit un l’observa et me demanda ce que j’en pensais. Je pris puis manipulais le morceau de métal qui bien que léger semblait résistant. Les traces de brûlure et la déformation m’indiquait que l’engin d’origine avait dû sacrément morfler. Hélas, comme ça de but en blanc, je ne savais pas trop quoi lui répondre. Je n’étais pas ingénieur, mais un simple pilote d’hélicoptère envoyé au sol par l’air force quelques années plus tôt. Je remis le bout de ferraille dans la caisse pour m’intéresser aux documents qui l’accompagnait. La note qui indiquait « Prototype AW 001 » me fit marquer un temps d’arrêt. AW 001, ce code me disait quelque chose mais quoi… Il me fallut un moment pour réaliser que AW c’était pour AirWolf.
Ces pourris avaient récupérer les morceaux de la machine qu’ils avaient fait sauter. L’espace d’un instant je réalisais que mon père était à l’intérieur au moment où ils l’avaient fait exploser et que le sang de 3 victimes recouvrait certainement ces morceaux. D’un geste de dégout soudain je m’essuyais les mains sur mon jean tout en faisant une légère grimace horrifié.


Ce que j’en pense ? Dis-je en soupirant.
Cette merde est un cercueil qui aurait dû rester là où il était. Mais… La perfidie et l’appât du gain de ces pourriture n’a pas de limite au point de ramasser les miettes…

Je ne savais pas quoi lui répondre. Pour moi c’était juste du métal. Le seul élément important c’était les gens décédés à l’intérieur. Le côté technique ou technologique m’échappait totalement.
Entre-temps, il était passé à la troisième caisse qui contenait un circuit électronique. Pour assisté les techniciens avioniques qui s’occupaient de mon Apache j’avais vu des changements de cartes électroniques et elles n’avaient rien à voir avec ce qui était devant nous. Ce truc était antique il n’y avait aucun doute. Il y avait aussi une poignée de porte et ce que je me demandais, c’est d’où ça avait été tiré.
A en voir la mine tendu de Michael, il savait ce que c’était et il n’aimait pas ça. Sa manière de me convoquer dans son « bureau » m’indiquait que le chargement du camion puait dans le sens que quelque chose de grave de tramait. Sans attendre et sans rien demander je le suivais dans une pièce à l’écart de l’entrepôt. Il s’était assis dans le fauteuil, moi je préférais rester debout, face à lui, appuyé contre une armoire métallique. Il examinait le circuit électronique détruit et son air en disait long.


Qu’est-ce qu’il se passe ?
Tu veux bien m’expliquer ? Car même si j’essaie de comprendre, je ne lis pas dans tes pensées. On n’est pas dans Star Wars.


Ce petit trait d’humour voulait tout simplement dire qu’il était temps que Michael partage ces informations s’il voulait que je suive ce qu’il se passait. Je sentais que pour lui il y avait plus que des morceaux d’engins calcinés. Le fait qu’il ait deux ou trois longueurs d’avance sur moi dans ces affaires ne m’avait jamais dérangé. Après tout, tout ce qu’on me demandait de faire c’était du transport améliorer.
Shadowy Flight

Re: Escarmouche dans l'utah

Message par Shadowy Flight »

Michael Semblait tres soucieux. il posa le circuit. Il s'agissait bien du circuit Thêta de KARR. Un circuit auxiliaire lui permettant de contrôler avec précision certains systèmes électriques environnant. Les documents étaient clair sur les intentions du client. De la rétro conception. Michael leva les yeux alors que Connor s'adressait a lui :

Qu’est-ce qu’il se passe ?
Tu veux bien m’expliquer ? Car même si j’essaie de comprendre, je ne lis pas dans tes pensées. On n’est pas dans Star Wars.


Il poussa a nouveau un profond soupir. Posa le circuit et déplaça la poignée de portière à un endroit dégager du bureau métallique. Il ouvrit un de ses tiroirs et en sorti un marteau qu'il posa a coté :

" Frappe la poignée avec le marteau"

Un grand bang plus tard la poignée ne montrait alors aucune égratignure. Le plateau du bureau lui avait une belle déformation. Michael Saisit la poignée et la tendit alors a Connor.

"TU peux vérifier, pas une marque. Il s'agit d'un pièce venant de feu Knight Industries. De leur stock de pièce détachées. "


Michael se leva, se saisissant du circuit électronique et le tendit lui aussi a Connor.

"Quant à ceci, cela provient d'un prototype de Knight Industries aujourd'hui détruit."

Michael s'appuya alors contre un casier en métal regardant pensif par la fenétre poussiéreuse. Revivant des scénes de son passé tel que sa confrontation avec KITT face à KARR. Rien que de penser a KITT lui fit afficher un petit sourrire nostalgique bien rare sur le visage de l'homme ces dernières années. Mais le retour a la réalité ne tarda pas, et le sourrire laissa a nouveau place a un air fermé.

"Je pense qu'il est temps que tu en saches un peu plus sur mon passé et celui de ton pére. Je sais que Michael Goldsmith Briggs, Archangel t'en a un peu dit. JE sais aussi que le Gate t'en a apprit un peu plus. mais il y'a encore beaucoup de zones d'ombres même pour moi."


Il prit une profonde inspiration cherchant alors par où commencer

"Comme tu le sais déjà, ton pére pilotait un hélicoptére secret, qu'il avait emprunté, en collaboration avec la firme, une branche secréte de la CIA. Ce que tu ne sais pas, et le gate non plus, c'est que Airwolf était équipé d'un revêtement anti radar très sophistiqué. La formule a été perdu avec le décés des derniers membres de la firme. Personne n'a jamais pu l'égaler. Certes il n'était pas invisible mais sa signature était totalement brouillé le rendant impossible a reconnaitre même pour un matériel de maintenant. Tu comprends pourquoi ton pére ne voulait pas que ce genre d'appareil tombe entre de mauvaises mains et pourquoi les prétoriens le veulent ... "

Il laissa quelque secondes à son interlocuteur avant de reprendre , cette fois-cii abordant sa propre vie.

"JE n'ai pas toujours été une ombre. A la même époque où ton pére était dans les airs, j'étais sur le sol. j'étais membre d'un organisation para-gouvernementale la fondation pour la loi et le gouvernement, financée par Knight Industries. J'étais alors agent de terrain et intervenait pour aider les gens lorsque la police ou les représentants de la loi ne pouvaient plus rien. Sa je pense que le Gate l'a dans ses fichiers. TOut comme le fait que je pilotais un véhicule trés avancé technologiquement, indestructible et doté d'une véritable intelligence artificielle. KITT. La poignée est une pièce de rechange, elle été recouvert d'un bouclier moléculaire, un revêtement très particulier qui lui conférait sa résistance. Maintenant ce que le Gate ne sait pas, c'est que KITT a eu un prototype, une sorte de jumeau maléfique quasi identique mais programmé pour sa propre sauvegarde. Avec KITT nous avons du nous y reprendre à deux fois avant de le détruire, ne laissant que des débris. Les débris avaient été récupéré par la fondation et je pensait qu'ils avaient été coulé dans une chape de béton pour la plupart. Ce circuit en fait partie. ce n'est pas le plus important c'est peut être d'ailleurs pour cela qu'il n'a pas été détruit, mais il permettait a KITT ou KARR d’interférer avec tout les systèmes électriques ou électroniques autour de la voiture. "

Voilà. Un gros dossier. Beaucoup d'infos a digérer qui ferait surement faire des crises d'angoisses a certains au Gate. Mais ce n'était pas tout à fait fini :

"Maintenant ils ont récupéré ça, et les envoyaient a Provo, dans un labo de ROOK Incorporated, pour rétro conception. ils voulaient reproduire le bouclier moléculaire, le revêtement d'Airwolf ,et le circuit Théta. Imagine le potentiel de destruction de chacune de ces technologies séparément, et envisage ensuite les potentiels une fois que tu combine tout ça..."
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Re: Escarmouche dans l'utah

Message par Connor Hawke »

Rien qu’en l’observant j’arrivais à percevoir son inquiétude qui était plus forte que d’habitude. Ma demande d’explication, bien que légitime risquait de ne pas avoir de réponse. Comme d’habitude dirais-je. Mais c’était pour de bonnes raisons. Moins j’en savais, moins je risquais de dévoiler des informations importantes en cas de capture et interrogatoires.
Au moment où je le vis soupirer, poser le circuit imprimer et cogiter je commençais à me rendre compte qu’il pourrait briser son habituel silence. C’était le moment de faire attention à ce qu’il dirait car il s’agirait d’informations cruciales pour la suite.


Quand il sorti un marteau de son tiroir en me demandant de frapper la poignée avec. Je fus quelque peu décontenancé. Je ne m’attendais clairement pas à ça. Je le regardais dans les yeux l’espace d’un instant. Silencieux. Puis saisis l’outil avec ma main droite. Je ne fis pas ce qu’il me demandait immédiatement car je me demandais où il voulait en venir. Si je faisais ça, sa poignée allait partir en miette. Quel en était l’intérêt ?
Je secouais légèrement la tête de gauche à droite, marteau en main. Puis je frappais avec force la poignée de porte avec le marteau sans plus attendre car il y avait forcément une bonne raison. Je m’attendais clairement à un craquement de l’objet sous l’impact. Mais non. C’était tout le contraire. Au moment où la tête métallique de l’outil entrait en contact avec la pièce détachée de voiture, j’entendais un gros bang et ressentais d’importantes vibrations douloureuses dans mon avant-bras me poussant à lâcher l’outil sur le bureau en lâchant un certain nombre de jurons.


Putain !
Mais c’est quoi ce bordel !
Dis-je en me massant l’articulation du poignet endolori qui avait amorti l’impact à la place de la poignée de portière.

Michael repris sa poignée, moi je voyais surtout que le plateau du bureau avait pris cher. Quand il me tendait la poignée en me demandant de vérifier qu’il n’y avait effectivement pas de marque. Je ne me fis pas prier et pris l’objet, et effleura la surface avec le bout de mes doigts. J’avais bien vu qu’il était intact, et s’il était abîmé ça serait forcément des fissures ou micro-fissures. Mais rien. Aussi lisse qu’une peau de bébé.
Il m’annoncé l’origine de l’objet. Knight Industries. J’avais lu quelques rapports sur cette société disparue depuis longtemps ainsi que les technologies qu’ils avaient produits. Les informations à la disposition du Gate étaient sommaires. Les Prétoriens avaient bien fait leur ménage.
Alors que Michael se levait je reposais la poignée sur la table. Elle m’embarrassait plus qu’autre chose et mon poignet réclamait un massage pour faire passer la douleur. Manque de bol, Michael me filait le circuit imprimé en m’expliquant immédiatement de quoi il s’agissait. En effet, le vieux se doutait que reconnaître un morceau de bagnole était dans mes cordes mais un bout de plaque de circuit imprimé non… J’avais mes limites.
Quand il commença sa phrase par le fameux « je pense qu’il est temps… » j’en conclu aussitôt que j’allais avoir droit à des explications intéressantes. Celles que j’attendais depuis des années. Je posais le circuit imprimé sur le bureau tout en m’appuyant dessus, les bras croisés. Par respect pour mon aîné, je le laissais parler sans l’interrompre. Il avait vu juste pour le fait que je n’avais que des informations partielles par rapport à mon père venant du mec en blanc et du Gate. Concernant les technologies perdues dont il m’expliquait les applications. Je me disais que le revêtement anti-radar aurait été pratique sur les Apaches quand j’étais dans l’armée. On se serait moins fait tirés comme des lapins. Mais le jeu était ainsi.
Pour ce qui est de son histoire personnelle, ce que je savais de lui en le côtoyant et ce qui était dans les dossiers était correct. Le mot KITT ne m’était pas étranger, mais les éléments qui le constituaient et le rendait invulnérable, ça… C’était inédit. Je comprenais pourquoi les Prétoriens faisaient tout leur possible pour récupérer ces informations. Créer une arme à partir de ça pouvait leur donner les clés de notre liberté et la direction du monde.


Quand il eut terminé son histoire, j’étais encore plus inquiet qu’à l’accoutumée car si ce qu’il craignait arrivait. Nous serions dans une merde noire.
Machinalement, je me redressais, me passant les mains sur le visage. Pensif.


En effet, j’avais réussi à remonter une petite partie du puzzle mais je suis loin d’avoir tout retrouvé. Les Prétoriens sont de bons nettoyeurs. La moindre merde, la moindre miette ils la ramassent.
Ils vont faire quoi avec tout ça ? Une machine de guerre et prendre les gouvernements en ôtage ?
Je peux imaginer tout un tas d’applications à ces innovations. Mises entre de bonnes mains, cela peut créer la différence sur un champ de batail, déséquilibrant les forces à un tel point que les éventuels ennemis pourraient abandonner avant qu’on entre en scène. Mais là…
On ne sait même pas qui va utiliser ça et comment. Enfin, qui on sait mais pas comment…
Y a moyen de faire péter Provo ?
Bon je ne sais pas où c’est mais avec un hélico civile, deux gars et des missiles… Ca peut faire du dégats non ?
Shadowy Flight

Re: Escarmouche dans l'utah

Message par Shadowy Flight »

Michael ouvrit un petit réfrigérateur derrière son fauteuil et en sorti une petite poche de froid qu'il tendit a Connor.

Putain !
Mais c’est quoi ce bordel !


La surface était certes sans défaut mais aussi avec une douceur et un fini lisse très particuliers.

"C'est ce bouclier moléculaire qui rends la poignée incassable et aussi lisse. "


Michael redevint pensif en écoutant les questionnement de Connor. Puis il proposa carrément d'attaquer Provo. Certes il avait changer de méthode mais attaquer la filiale de ROOK en pleine ville de Provo ... non hors de question

"Peu importe leur intentions, ils ont tué pour ça. C'est pas pour faire dans le caritatif. C'est bourré d'innocents Connor. Même chez Rook Incorporated. et puis ils sont assez prés d'une clinique privée proche du centre ville de Provo. On ne peut pas faire ce genre de choses. Maintenant le Gate peut toujours enquêter là bas et un agent peut tout a fait lâcher un virus informatique dans leur système. On pourrait récupérer des infos sur leur plans et surtout, tout effacer en local. Il suffirait qu'un informateur t'ai donné un tuyau ... "

Michael saisit son téléphone et pianote quelque secondes. Il sort alors un dossier de l'un de ses tiroirs et le pose devant Connor. Son contenu ? des photos volées de véhicules prises entrant et sortant du laboratoire. Certains portraits volés de personnes soupçonnées par le Gate de faire partie des prétoriens.

"Tu sais que je n'aime pas faire appel au Gate, mais là je ne peux pas entendre qu'il y ait des dommages collatéraux."

Quelqu'un frappe a la porte. Michael va ouvrir, un technicien lui remets un petit coffret. Il referme et tends le coffret a Connor.

"C'est une clef usb. Dessus uniquement des fichiers Mp3 et si tu le mets dans un autoradio c'est tout ce que tu entendras. Une fois dans un des ordinateurs de Rook il va commencer a nous transmettre leur fichiers et cartographier le réseau auquel il est branché. Dès qu'il sera détecté ou qu'il aura fini il va mettre en court circuit carte mères et stockage de toutes les machines en réseau connectées au poste auquel il se sera téléchargé. Radical. Voilà de quoi rendre un coup aux prétoriens sans blesser d'innocent. qu'en dis tu ?"


Un genre d'accord win win ... Il se remit dans son fauteuil , s'appuyant au fond du dossier, attendant la réaction de Connor.
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Connor Hawke
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Re: Escarmouche dans l'utah

Message par Connor Hawke »

Je pris la poche de froid que Michael me tendais pour la coller sur mon poignet endolorie tout en jurant des mots incompréhensible dans ma barbe. Et ce n’était pas une façon de parler, pour la barbe. J’avais carrément le look du clodo propre, mais clodo quand même. Les gars avec qui je bossais au Gate n’arrêtaient pas de me demander de me raser ou de me faire couper les cheveux. Mais je ne les écoutais pas. Déjà, j’en avais rien à faire, puis ça donnait une touche de réel quand l’envie de me balader tranquille me prenait.

En même temps, il m’expliquait pourquoi la poignée de porte n’avait pas bougé. Selon ces dires, il s’agissait d’un bouclier moléculaire. Le nom m’était inconnu, mais j’imaginais de nombreuses applications qui auraient pu être utiles à mes camarades et moi-même lorsque j’étais sur le terrain à bord de mon apache à me faire tirer comme un lapin. Et ça avait été créé dans les années 80… Gardé secret… Bref je n’aimais pas ce genre d’infos sachant que des vies auraient pu être épargnées. Mieux équipés, mieux protégés, mais… Ca aurait été pareille de l’autre côté. L’escalade des armes… Quoi qu’on fasse la boucherie aurait toujours été la même. La meilleure solution était toujours d’éviter la guerre.

Ma proposition d’attaquer Rook de front était rejetée. J’entendais ses arguments avec la présence d’innocents. Il avait touché dans le mile direct. Mais je gardais en tête que même si on a les meilleurs intentions, à un moment donner il va falloir taper dans la fourmilière et il y aura forcément des gens qui n’y sont pour rien qui y passeront. D’autre part, eux, se fichaient que des innocent meurent. Ma mère en faisait partie. Des centaines d’autres personnes en faisaient parties. Mes idées étaient horribles, lamentables, dégueulasse. Mais là, on ne les ralentissait même pas. Les médias ne parlaient de rien. J’avais l’impression qu’on n’arrivait à rien. Et c’était frustrant. Je trahissais le Gate avec les Ombres pour essayer de faire avancer les choses. Hélas, malgré tout le respect que j’avais pour Michael, j’avais une idée de merde, un plan et je risquais fort de le mettre en œuvre tout seul comme le con têtu que je suis au risque d’y passer.


En effet, envoyer le Gate enquêter pourrait permettre de lever le lièvre et de les ennuyer comme il le faut. Je fronçais les sourcils pensant à l’excuse de la source anonyme qui m’a filé un tuyau. Il fallait que je ne paraisse pas anormalement informé car à force je pourrais être soupçonné.
Ca va faire gros à force le coup de l’informateur. Si j’étais un vrai agent de premier ordre oui ça passerait. Mais il ne faut pas qu’on oublie que je ne suis que le taxi. Et au plus un gars qu’on ne remarque pas pour les filatures. Je n’ai aucune légitimité et très peu d’accès ou d’importance.

Je ne m’apitoyais pas sur mon sort. Je remettais tout simplement les choses à leur place pour ne pas me faire griller. Dès le début de cette collaboration, je savais que je me ferais repérer tôt ou tard. Il fallait donc que je fasse en sorte que mon petit jeu dur le plus longtemps possible afin qu’on démantèle assez de cellules des Prétoriens pour leur ralentir leur progression et surtout donne au Gate des bases solides pour les abattre.
La poche commençait à ne plus être assez froide. Je la posais sur le coin du bureau me massant un peu le poignet. Il n’y aurait pas de miracles, la douleur sera là quelques jours et disparaitrait seule. Il suffisait d’être patient.
Il pianotait sur son téléphone et cherchait je ne sais quoi dans son bureau. Je me demandais ce qu’il allait encore me sortir. Mais je ne dis rien et attendais. Il posa un dossier devant moi. Je regardais le contenu, des photos de voitures, des personnes dont le visage me disait quelque chose. J’en pris une sur laquelle on voyait clairement un des types près d’un véhicule qui sortait du laboratoire de Rook. Elle avait attiré mon attention, car ce visage circulait sur les avis de recherche et n’était pas localisé.


Tes photos, c’est une mine d'or.
Lui.
Je lui tendais la photo. Ils cherchent à le localiser depuis des semaines. Il a été filmé en train d’exécuter une prostituée.

J’étais partagé. J’avais envie de faire péter un truc, mais avec ces photos, cela allait devoir attendre. Le filon était trop beau et je devais me débrouiller pour que mes « collègues » aient l’info rapidement. Sans pour autant me faire prendre.
J’allais devoir la jouer fine, mais je trouverais bien une solution.
Son « Tu sais que je n'aime pas faire appel au Gate, mais là je ne peux pas entendre qu'il y ait des dommages collatéraux. » me fit lever un sourcil, soupçonneux. Comment avait-il compris que je comptais faire sauter l’usine malgré ses objections.


Avec ça. Dis-je en désignant les photos. Le Gate va faire une descente dans cette usine. Tu peux être rassuré, les dégâts collatéraux seront minimes s’ils coopèrent. Ils considèrent chaque missions comme potentiellement dangereuse et sont armés. Bon ça n’a rien à voir avec un missile mais… Bon tu vois ce que je veux dire.

J’espérais qu’il avait compris que je renonçais à mon idée de base. En tout cas pour le moment. Le coucou que je bricolais en douce était quasiment prêt et je comptais bien jouer avec un jour ou l’autre.
Alors que je ramassais les photos et le dossier, quelqu’un frappait à la porte. Un technicien qui avait un truc pour Michael. Je n’y prêtais pas trop attention, trop occupé à tenter de reconnaître les visages ou les véhicules sur les photos qu’il venait de me donner.
Quand il me le tendit, je le pris et l’ouvrit en écoutant ces explications. Une clé USB maquillée. On croit que c’est une playliste mais en réalité, sur un PC de Rook. Ça se transformera en virus avec double effet.


Ok…
Tu veux que leur file le dossier photo aux Gars pour qui je bosse officiellement. D’accord . Je peux faire passer ça pour une source d’information. C’est crédible vu le genre de type que je suis.
Mais le virus… même si c’est une excellente idée. Leur faire mal sans bouger. Mais ça va coincer…
Tu crois vraiment que j’aurais une occasion de la poser dans leur pc ? Je ne peux pas entrer chez eux comme ça c’est trop surveiller. Et il n’y a aucune chance que j’ai le temps de faire ça lors de la descente du Gate chez Rook. Sans oublier que je ne dois pas me faire voir…
J’espère que tu ne comptes pas sur moi pour la poser ?


Je posais la clé dans sa boite sur son bureau. Calment. J'attendais des précisions concernant son plan pour le virus. Je voulais l'aider, servir la cause. Mais même si je pouvais servir de source d'infos pour ces deux organisations liées dans le but mais différentes dans les actes. Je devais être vigilant dans mes actes et paroles. Même si je ne rechignais pas dans mes participations aux missions. Jouer double jeu était parfois usant. Et avant de commettre une grosse erreur. Faire une pause, réfléchir voir refuser une mission pouvait être salutaire.
Verrouillé

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