Les personnes normales, je veux dire par là, les humains normaux ont une vie simple et la compliquent eux-mêmes. Parfois je les envie mais c’est très rare.
Je les envies sur seulement quelques points. Ils peuvent se laisser aller dans leurs émotions, s’endormir sans craintes, ne pas avoir peur des sentiments intenses.
A chaque moment de ma vie je devais faire attention de ne pas perdre le contrôle car les conséquences pour moi et ceux qui m’entourent pourraient être désastreuses. Ma nature de sorcière m’avait octroyé certaines capacités toutes liées au feu. À cela il fallait ajouter l’essence de mon père, un démon. Et là, cela donne un cocktail explosif. Quand j’ai appris ce qu’était mon père j’ai fait des recherches sur les demons pour les comprendre, connaître leur fonctionnement et savoir à quoi je devais m’attendre. J’en conclus assez vite que les pouvoirs liés au feu me venaient de mon père. Les sorcières avec de type de pouvoirs étaient rarement bonnes. Je trouvais cela réducteur. Ce n’est pas le sang et un don qui fait qu’on est bon ou mauvais. Ce sont les choix et les actes.
Toutes ces craintes et ces questions faisaient de mes nuits de longs moments d’insomnies où je me posai des questions sur moi, mes actes et mes capacités. Ma mère m’avait élevée comme une personne bénéfique, c’est à dire avec des valeurs qui font de moi une femme qui préfère aider les autres que leur faire du mal. Une personne qui ne prend pas de raccourcis en bafouant les règles.
Un acte entraîne des conséquences et je ne les ignorais pas. Etais-je donc quelqu’un de bien? Je l’espérais. Étais-je damnée ? Je n’en n’avais aucune idée et je n’avais surtout aucun moyen de la savoir.
Toutes ces inquiétudes rendaient mes nuits difficiles. Je peinais à m’endormir ou alors je faisais de simples cauchemars. Depuis que je vis à Londres je teste la méditation pour calmer mon esprit et espérer avoir un sommeil réparateur. Je ne voulais pas prendre des médicaments ou des plantes pour me calmer. Ce n’était pas la bonne solution. Un jour il faudrait que j’affronte mon problème.
Assise en tailleur sur le tapis devant mon lit. Une bougie placée sur la table de chevet éclairait ma petite chambre douillette et rassurante. La flamme dansait et faisait vivre la lumière apaisante de la pièce silencieuse.
Je travaillais sur ma respiration les yeux fermés. Une succession d’inspirations et d’expirations lentes et profondes qui avaient pour but de me calmer. Je continuerais jusqu’à ce que mon esprit soit en paix et donc prêt à s’endormir facilement.
Après un certain temps je commençais à me sentir bien, comme soulagée. C’était donc le moment pour me coucher et quand je voulu me lever tout bascula. Je me sentais tomber sans fin comme si quelque chose m’attirait quelque part contre me volonté. Surprise au début, j’étais désormais terrifiée car j’étais incapable de me réveiller et comprendre ce qu’il m’arrivait. Je continuai de chuter, je hurlais de peur, enfin je le croyais.
Brusquement, l’obscurité totale qui m’entourais devint moins sombre. J’avais l’impression de me trouver dans une sorte de grotte. Il y faisait chaud, trop chaud, l’aire était étouffant et saturé de souffre. Je peinais à respirer du moins au début.
Je les envies sur seulement quelques points. Ils peuvent se laisser aller dans leurs émotions, s’endormir sans craintes, ne pas avoir peur des sentiments intenses.
A chaque moment de ma vie je devais faire attention de ne pas perdre le contrôle car les conséquences pour moi et ceux qui m’entourent pourraient être désastreuses. Ma nature de sorcière m’avait octroyé certaines capacités toutes liées au feu. À cela il fallait ajouter l’essence de mon père, un démon. Et là, cela donne un cocktail explosif. Quand j’ai appris ce qu’était mon père j’ai fait des recherches sur les demons pour les comprendre, connaître leur fonctionnement et savoir à quoi je devais m’attendre. J’en conclus assez vite que les pouvoirs liés au feu me venaient de mon père. Les sorcières avec de type de pouvoirs étaient rarement bonnes. Je trouvais cela réducteur. Ce n’est pas le sang et un don qui fait qu’on est bon ou mauvais. Ce sont les choix et les actes.
Toutes ces craintes et ces questions faisaient de mes nuits de longs moments d’insomnies où je me posai des questions sur moi, mes actes et mes capacités. Ma mère m’avait élevée comme une personne bénéfique, c’est à dire avec des valeurs qui font de moi une femme qui préfère aider les autres que leur faire du mal. Une personne qui ne prend pas de raccourcis en bafouant les règles.
Un acte entraîne des conséquences et je ne les ignorais pas. Etais-je donc quelqu’un de bien? Je l’espérais. Étais-je damnée ? Je n’en n’avais aucune idée et je n’avais surtout aucun moyen de la savoir.
Toutes ces inquiétudes rendaient mes nuits difficiles. Je peinais à m’endormir ou alors je faisais de simples cauchemars. Depuis que je vis à Londres je teste la méditation pour calmer mon esprit et espérer avoir un sommeil réparateur. Je ne voulais pas prendre des médicaments ou des plantes pour me calmer. Ce n’était pas la bonne solution. Un jour il faudrait que j’affronte mon problème.
Assise en tailleur sur le tapis devant mon lit. Une bougie placée sur la table de chevet éclairait ma petite chambre douillette et rassurante. La flamme dansait et faisait vivre la lumière apaisante de la pièce silencieuse.
Je travaillais sur ma respiration les yeux fermés. Une succession d’inspirations et d’expirations lentes et profondes qui avaient pour but de me calmer. Je continuerais jusqu’à ce que mon esprit soit en paix et donc prêt à s’endormir facilement.
Après un certain temps je commençais à me sentir bien, comme soulagée. C’était donc le moment pour me coucher et quand je voulu me lever tout bascula. Je me sentais tomber sans fin comme si quelque chose m’attirait quelque part contre me volonté. Surprise au début, j’étais désormais terrifiée car j’étais incapable de me réveiller et comprendre ce qu’il m’arrivait. Je continuai de chuter, je hurlais de peur, enfin je le croyais.
Brusquement, l’obscurité totale qui m’entourais devint moins sombre. J’avais l’impression de me trouver dans une sorte de grotte. Il y faisait chaud, trop chaud, l’aire était étouffant et saturé de souffre. Je peinais à respirer du moins au début.