- Nom : Hawke (officiellement), Maitland (nom de sa mère qui a été utilisé pour le cacher).
- Prénom : Connor, Wallace
- Surnom : Stealth
- Avatar : Jake Gyllenhaal
- Origine de personnage : adapté de la série Supercopter
- Caractère : sombre, réfléchi, têtu, rancunier, téméraire, déterminé, distant, secret, dure.
- Signes distinctifs : quelques cicatrices et des tatouages fait lorsqu'il était dans l'armée.
- Affiliation : Gate, collabore parfois avec les Ombres.
- Emplois : Se fait souvent passer pour un SDF cleptomane, pilote pour le compte du Gate, chercher surtout à se venger des prétoriens pour la mort de sa famille.
- Etudes : il a suivis son cursus scolaire dans des écoles militaires qui lui ont permis de suivre une formation de pilote et intégrer l'Air Force.
- Langues parlées : Anglais principalement, quelques insultes en Russe et Arabe et de quoi commander une bière un peu partout dans le monde.
- Compétences :
- pilote d'hélicoptère : son domaine de prédilection, il fait parti du haut du panier sans être le meilleur.
- pilote d'aéronefs en tout genre : il peut se débrouiller avec à peu près tout mais il ne fera pas de miracles.
- maniement d'armes à feu de base : en tant qu'ancien militaire à la suivi une formation pour cela. - Armes : il n'a aucune préférence, il prend ce qu'on lui donne ou trouve.
- Combat à mains nues : combat de rue; il sait se défendre avec ses poings et connais les coups bas pour ne pas se faire voler ou tuer quand il était SDF.
- Soins : premiers secours appris quand il était dans l'armée.
- Divers :
- évasion : depuis son adolescence il a développer un certain talent pour sortir d'endroits où il est enfermé.
- pickpocket : plutôt habile de ses doigts, voler un portefeuille, faire les poches des passants (...) est pratique pour se faire un peu d'argent afin de vivre en dehors du système.
Nous vivions simplement grâce à son salaire de serveuse et, malgré cela, nous ne manquions de rien et nous étions heureux. J’avais la chance d’avoir une mère aimante qui cultivait la curiosité de la vie. On pourrait croire que mon enfance n’a eut que des points négatifs car ça serait totalement faux. Après m’être battu dans tous les sens du terme pour me faire respecter, j’ai su me trouver de bons amis et apris à me faire respecter avec le temps. Après cela j’étais un enfant comme les autres, un peu fou, insouciants et plein de rêves.
Ma scolarité se passa simplement, dans la moyenne, comme tous les enfants. Cependant, vers mes 12 ans ma mère commença à paraitre inquiète, sur le qui-vive. Je ne l’avais jamais vue ainsi ce qui se répercutais sur mon comportement.
Un soir de novembre, alors que je rentrai de l’école, je surpris ma mère qui s’afférait dans notre petit appartement. Elle avait fait nos valises avec les affaires les plus importantes que nous avion. Elle chargea tout dans une vieille Chevrolet Suburban déglinguée qu’elle venait d’acheter. Je ne posais pas de questions car j’avais compris que nous quittions la ville et qu’elle était pressée et terrorisée. J’avais trouvé un pistolet automatique dans la boite à gants alors qu’elle m’avait toujours dit haïr les armes.
Commença un périple de plusieurs mois à travers le pays. Nous restions quelques semaines dans une petite ville, elle travaillait dans un restaurant, moi j’allais à l’école et nous vivions dans des motels pourris le tout payé en cash. C’est au cours de cette période que je découvris une nouvelle facette de ma mère. Nos visites régulières dans la bibliothèque de la ville s’était transformés en leçon de conduite, d’orientation et tout un tas de technique de survie, de fuite… A plusieurs reprises, elle me répétait qu’en cas de problèmes je devais retrouver un ange et faucon à Los Angels. Ça n’avait aucune sens, mais ce n’était pas une période où je contredisais ma mère. Cela dura à peu près 2 ans qui se conclurent de manière tragique. On peut dire que les jeux étaient faits d’avance mais ça je l’ignorais. Un dimanche après midi alors que je m’amusais avec le motocross que j’avais fini par réparer j’aperçu des véhicules anormalement identiques garés devant le motel où nous résidions. Ma mère était dehors et se débattais pour se défaire de la prise d’un des hommes en costumes foncés. Cela se déroula très vite, bien trop vite. Des hurlements, des éclairs de lumière et des détonations, s’en suivi par ma mère qui s’effondrait au sol, morte. Terrifié, je mis les gaz pour m’enfuir aussi vite que je pouvais. Mais je n’étais qu’un gosse. Ma cavale ne dura qu’une longue et interminable semaine. Ces inconnus avaient réussi à me coincer et me conduisaient je ne sais où. Menotté, bâillonné avec une cagoule sur la tête, j’était terrifié et incapable de réfléchir ou comprendre ce qu’il m’arrivait. Tout ce dont je me souviens c’est de l’accident, d’un grand nombre de coups de feu et d’un type débraillé à la tête pas commode qui me disait de le suivre si je voulais vivre. Il me laissait le choix, contrairement aux autres alors, je lui laissais un chance sans savoir si je faisais le bon choix.
Le type débraillé me faisais peur et il ne parlait pas. Il était accompagné d’une rouquine et d’un vieux bonhomme qui me regardait étrangement. Ces trois étrangers me firent montre dans un hélicoptère qui ressemblait à ce que je voyais dans les films de guerre. Mon baptême de l’aire. Terrifié, et silencieux attendant que le pire m’arrive, j’éprouvais une drôle de sensation pendant ce vol. J’adorais ça.
Le voyage me semblait interminable, mais j’avais perdu la notion du temps. Assis là où j’étais je pouvais voir qu’ils discutaient entre-deux mais je n’étendais rien à cause du bruit de la machine. Ils finirent par se poser dans le jardin d’une grande propriété bourgeoise où un type vêtu de blanc les attendait. On me fit descendre de la machine et attendre dans un coin assez éloigné de ces étrangers pour que je ne les entende pas. Le type débraillé me jetais des regards qui me mettaient mal à l’aise et s’en alla sans rien dire.
L’homme en blanc se présentât sous le nom d’Archangel, un drôle de nom, mais je ne faisais aucune remarque à cause du choc de ces derniers événements. Il m’expliqua brièvement que j’étais en danger et qu’il me protègerait. Mais pour cela je devais changer de nom et de vie. Il me posa une seule question : ce que je voulais faire comme métier plus tard. Je répondis tout simplement : voler. L’homme souris et je compris pourquoi de nombreuses années plus tard.
Les années passèrent assez vite. Il me fallu faire le deuil de ma mère et m’habituer à une nouvelle identité et surtout rester très discret. J’avais repris mes études et poursuivi mon objectif. J’étais finalement devenu pilote d’hélicoptère, et je partais régulièrement sur le front. Kosovo, Irak, Afghanistan j’avais été un peu partout. Toutefois, l’Afghanistan fut la fin de ma carrière militaire. En 2013, quelques mois avant la fin du conflit, la base où je me trouvais fut attaquée. Il y eut de nombreux mort et quelques prisonniers. Je faisais parti de chanceux qui ont eu un sursis mais à quel prix. Nous étions retenus dans des conditions inhumaines, affamé et torturés. A plusieurs reprises, on m’interrogea sur un prototype d’hélicoptère qui m’était inconnu. Mes geôliers s’énervaient devant mes réponses négatives qui entraient des représailles physiques. Cela dura d’interminables semaines pour que le gouvernement nous retrouve et nous libèrent.
Après des mois de convalescence je fus rendu à la vie civile mais les traumatismes psychologiques et physiques étaient là. Cela avait ravivé la tragédie de mon enfance et incapable de faire confiance aux gens et étant de l’impossibilité de reprendre une vie normale je pris la route, seul, à pied avec quelques affaires dans un sac à dos.
Je roulais ma bosse à travers le pays pour me retrouver à Los Angeles. Cette ville avait l’avantage d’avoir un climat favorable aux SDF qui ne risquaient pas de mourir de froid. Je sillonnais les ruelles, vivant parmi un groupe de SDF parmi lesquels j’étais intégré.
Qu’est-ce qu’il y a de plus invisible qu’un SDF qu’on ne veut pas voir ? Cette situation me permis de trouver une certaine paix et je découvris que j’avais un certain talent pour faire les poches aux passants. C’était de l’argent facile qui me permettais de restais en dehors du système loin des radars de ceux qui avaient tentés de me tuer dans mon enfance. Avec le temps j’avais fini par développer une certaine paranoïa craignant sans cesse pour ma vie.
J’avais longtemps cru mon plan infaillible, mais il y avait plus malin que moi. Je fus retrouvé par un allié de mon père qui eut toute la peine du monde à obtenir mon attention et un soupçon de confiance. Cependant, ce qui fit pencher la balance de son côté était des photos montrant ma mère, cet homme bien plus jeune, et le type débraillé que j’avais croisé vingt ans auparavant. A travers lui et ces dossiers je découvris avec horreur que l’on m’avait menti toute ma vie. Que j’avais haïs à tord un père que je n’avais pas connus car il cherchait simplement à me protéger d’un groupe de terroristes nommés Prétoriens. Ceux-là-même qui avaient assassiné ma mère et tentés de me tuer. Mon père n’y avait pas échappé non plus, lui aussi était mort avec ses deux compagnons tentant d’éviter qu’une arme tombe dans les mains des cette organisation.
Ces révélations avaient changé ma vision de mon passé mais ma vie restait la même : solitaire et pourchassé. Cependant, mes poursuivants avaient désormais un nom et quant à moi, une adresse et des personnes à contacter le jour où je serais prêt à me battre.
On ne change pas de vie en une nuit. Il faut du temps.
Passer de l’état de SDF à agent du Gate me demanda plusieurs mois et cela fut compliqué au début.
Ils avaient besoin d’un pilote, et moi d’un toit et un endroit sécurisé. J’avais du mal à nouer des liens avec les gens avec qui je travaillais mais, peu à peu, je me reconstruisais psychologiquement et je reprenais un comportement un peu plus sociable même si je resterais toujours extrêmement méfiant.
Ma vie se résume à des missions et la recherche des assassins de ma famille. Pas pour les tuer, non, pour que la justice fasse son job.