Souvent les soirs où il faisait beau je m'installais sur le toit d'un immeuble en hauteur proche des barricade pour profiter de l'horizon et du coucher de soleil.
J'étais rarement seule car les immeubles de ce type, servaient de poste de surveillance. Il y avait donc souvent un ou deux guetteurs. Cela ne me dérangeais pas et discuter avec eux était agréable. Généralement ils m’accueillaient bien, enfin, c'était surtout les madeleines qui m'accompagnaient.
Ma journée n'avais pas été très remarquable, l'hôpital n'était pas le lieu que je préférais et je regrettais de plus en plus l'Institut Xavier où j'enseignais. Le contacte avec les enfants était quelque chose d'extraordinaire.
Ce monde était dégoutant et les gens qui le peuplait me répugnait. Pour survivre je devais travailler comme toutes ces personnes de basse naissance.
Être reine des sept couronnes ne signifiait rien dans ce monde où personnes ne respectait rien. Ce soir je devais veiller sur les autres alors que ce devrait être eux qui devraient veiller sur moi... Quoiqu'il en soit je me pliais à leur règle et un jour viendra où je retrouverais ma place et ma couronne.
En arrivant sur le toit que je devais surveiller je remarquais la présence d'une femme rousse à l'allure commune. Je l'avais déjà croisée en ville et j'avais constaté qu'elle n'avait aucune influence au sein de cette communauté donc elle m'étais totalement inutile. Irritée de devoir passer une partie de cette nuit à monter la garde mais tout de même fière je pris place et commença à faire ce que l'on attendais de moi en ignorant royalement l'intruse.
La nouvelle sentinelle arrivait. C'était une femme que j'avais croisé une ou deux fois au cours des derniers mois. Elle était très discrète et cela était sans doute lié à ses problèmes d'adaptations à ce monde. Elle était tout comme moi, une nouvelle arrivante et le monde d'où elle venait était de type féodale et sans aucune technologie.
Je savais de quoi je parlais car j'avais lu les livres d'où étaient tirés son histoire. Il s'agissait de Cersei Lannister et vu comment elle était décrite dans les livres et la série télévisée, cette femme était aussi belle que redoutable.
A sa manière de me regarder, c'est à dire, m'ignorer totalement je compris que je ne l’intéressais pas.
En temps normal, je l'aurais aussi ignorée mais j'avais envie de parler et elle me faisais de la peine. Je me levais et pris mn paquet de gâteau fait maison puis je m'approchais d'elle.
Bonjour.Dis-je poliment en lui souriant. C'est une belle soirée.
Cela vous dérange si je vous tiens compagnie un moment?
La femme m'adressa la parole et tentait de commencer une discutions stérile pour passer le temps. N'ayant pas envie de côtoyer une personne sans importance je ne prêtais pas attention àa ce qu'elle faisais et je ne lui répondais pas. Toutefois la proximité gênante de cette femme commençait à m’irriter.
Je ne l'avais pourtant pas invité à venir me voir... Quel manque de savoir vivre!
* Juste une parole, elle sera satisfaite et j'aurais la paix que je désire. Ces gens sont vraiment idiots et sans importance...*
Je me tournais légèrement vers elle et avec l'un des petits sourires charmants que je savais particulièrement bien imité je lui répondis.
Bonjour mademoiselle.
Une fois fait je lui tournais à nouveau le dos.
Hélas, celui ne lui suffisais pas et elle insister dans sa tentative de communiquer avec moi.
Mademoiselle.
Je pense que vous n'avez pas saisie que je n'éprouve pas le désire de passer du temps avec vous, ou de vous parler. Ai-je été claire? Ou bien les gens de votre monde sont-ils trop stupide pour comprendre ce qu'une femme de mon rang dit?
Idiote est sans importance... Cette femme en face de moi était hautaine, condescendante et d'une froideur insupportable. Si je ne devais pas cacher mon identité je l'aurais bien remise à sa place.
J'allais laisser tomber mais ce qu'elle osait dire était trop insultant pour que je parte sans rien dire. A une époque je l'aurais ignorée, j'aurais usée des mes connaissances en psychologie pour l'aider. Mais... Ayant eut le Phoenix en moi, mon caractère était plus libre qu'avant.
Je me suis donc rapprochée d'elle, en la fixant droit dans les yeux, comme son égal. Avec dans l'idée de lui donner une bonne leçon.
*Tu veux jouer à ça... très bien. Moi aussi et nous allons bien nous amuser ce soir.*
Oh mais oui vous avez été parfaitement claire. Mais un peu de politesse ne fait de mal à personne.
Et je vais ajouter que nous ne sommes pas stupides comme le dites, nous sommes tout simplement sociables, contrairement à vous. Et ce n'est pas parce que vous souffrez d'un sérieux complexe d'infériorité que vous devez traiter toutes les personnes qui vous entourent comme des sous-fifres.
Vous venez de quel monde?
Je lui fis un léger sourire méprisant tout en la regardant bien. Son visage ne me disais rien. Mais son attitude et sa manière de se tenir et de parler était d'une autre temps. Elle était donc comme moi, une étrangère venu d'un autre monde. Mais lequel...
A voir comment vous vous comportez vous deviez être une sorte de princesse ou quelque chose dans ce genre. Et bien j'ai une grande nouvelle à vous apprendre.
Votre vie d'avant, vous pouvez l'oubliez.
Fini les serviteurs!
Et si vous espérez que les gens vous aiderons ou vous accepterons en vous comportant ainsi vous faites fausse route. Tout ce que vous obtiendrez c'est le rejet, la mise à l'écart. Et dans la situation actuelle, être seul, ici, c'est la mort assurée.
A moins que vous veniez d'un monde dans lequel les gens ont des capacité?
C'est le cas?
Cette femme était odieuse et ne respectait aucunement mon désir de solitude qui était pourtant simple à comprendre. Alors que j'allais lui demander, à nouveau, de me laisser en paix, la lumière fléchie.
N'étant pas habituée à utiliser cette magie, ou technologie comme les habitants du village l'appelais j'eu peur tout à coup. Depuis que je m'étais retrouvée seule sur ces routes infestées de bandit et de monstres je ne supportais plus l'obscurité. Elle me terrifiait car elle était synonyme de mort pour une femme sans défenses tel que moi.
Inquiète je m'approchait de la source de lumière blanche qui n’irradiait plus. J'espérais qu'elle se remette rapidement à fonctionner car il me serait vite impossible d'effectuer ma tache et surtout de retourner jusqu'à ce qui me servait de maison.
Par les spets, faites que la lumière revienne!Dis-je nerveuse.
Cela m'avais pratiquement fait oublié la rousse vulgaire. Doucement, je me tournais vers la rousse vulgaire qui était la seule présence humaine quelque peu rassurante. C'était mieux que rien après tout.
J'étais, non, je suis la rein des Spets couronnes, au Westeros. Et j'ai en effet l'habitude que l'on fasse ce que je dis sur le champ.
C'est ainsi que mon éducation a été faite.
Lorsque la lumière revint je me mis à respirer de nouveau paisiblement comme si j'avais été plongée dans l'eau contre ma volonté. Soulagée, je regardais à nouveau l'intruse.
Alors que j'avais l'intention de lui faire comprendre que son comportement n'était pas le bon et qu'en restant ainsi qu'elle ne se ferait jamais d'amis elle eut une réaction étrange au moment où la lumière vacilla. Elle devint subitement silencieuse et nerveuse.
Je ne comprenais pas la phrase qu'elle prononça. C'était sans doute une sorte de prières. Dans son monde ils devaient être très pieux et les croyances devaient certainement les rassurer à chaque épreuve que la vie devait les rassurer.
Je n'aimais pas vraiment cette façon de vivre. Remplacer la recherche de la connaissances par des croyances sensées expliquer l'inexplicable. C'était faire du surplace.
heureusement que dans le monde d'où je venais nous avions dépassé l'époque de l'obscurantisme.
Sans que je lui demande elle fis une sorte de présentation. Enfin, c'était plus une explication du rang qu'elle possédait dans son ancien monde.
J'étais triste pour elle.
Quand la lumière revient je décidais de me montrer plus gentille et compréhensive car je réalisais qu'elle devait être sur la défensive afin de se protéger d'une monde et d'une époque qu'elle ne comprenait pas.
Je suis désolée.
Vous retrouver ici, dans un monde où la technologie à une place importante dans la vie des gens. Où rien n'est comme ce que vous avez connu tout au long de votre vie doit être extrêmement perturbant.
Vous avez une grande force de caractère pour faire face à cette nouvelle vie comme vous le faite. Je vous admire dans un sens.
Toutefois, votre attitude n'est pas celle que vous devriez adopter avec les gens qui vous entourent.
Aujourd'hui, nous avons tous besoin les uns des autres et nous devons mettre de côté nos anciennes vies pendant un temps. Jusqu'à ce que les choses s'arrangent pour tous.
Vous êtes la première reine que je rencontre et j'en suis très honorée.
Quel est votre nom?
La technologie oui c’est bien ce mot.
J’avoue que c’est compliqué pour une personne comme moi pour comprendre le fonctionnement de ce monde. Mais il faut s’adapter et surmonter les épreuves que la vie nous impose.
Les apparences étaient décidément trompeuses dans ce monde. Je ne pensais pas rencontrer une femme avec de l’esprit dans ce village de paysans. D’ailleurs je devais avouer que beaucoup de personnes présentes ici sont loin des rustres qui peuplent les campagnes de mon monde. L’éducation est certainement responsable de ce phénomène.
Une reine de rien…
Mon nom est Cersei Lannister et vous, quel est le vôtre ?