Le Discours d'un roi
- Titre : Le Discours d'un roi, The King's Speech
- Réalisateur : Tom Hooper
- Producteur : Iain Canning, Tariq Anwar et Gareth Unwin
- Scénariste : David Seidler
- Année de sortie : 24 décembre 2010
- Durée : 118 minutes
- Pays d'origine : Royaume-Uni, Australie, États-Unis
- Genre : drame historique
- Studio : Momentum Pictures
- Source : Wikipedia
Avec :
- Colin Firth (VF : Christian Gonon ; VQ : Carl Béchard) : Albert dit « Bertie », duc d'York et futur George VI
- Geoffrey Rush (VF : François Marthouret ; VQ : Denis Mercier) : Lionel Logue
- Helena Bonham Carter (VF : Jeanne Savary ; VQ : Camille Cyr-Desmarais) : Elizabeth Bowes-Lyon, duchesse d'York
- Guy Pearce (VF : Thibault de Montalembert ; VQ : Daniel Picard) : Édouard dit « David », prince de Galles et futur Édouard VIII
- Michael Gambon (VF : Philippe Laudenbach ; VQ : Vincent Davy) : George V
- Timothy Spall (VF : Hervé Pierre ; VQ : Guy Nadon) : Winston Churchill
- Jennifer Ehle (VQ : Valérie Gagné) : Myrtle Logue
- Derek Jacobi (VF : Didier Flamand ; VQ : Hubert Fielden) : Cosmo Lang
- Anthony Andrews (VQ : Jacques Lavallée) : Stanley Baldwin
- Roger Hammond (VF : Jean-Claude Sachot) : Dr Blandine Bentham
- Eve Best : Wallis Simpson
- Claire Bloom (VF : Frédérique Cantrel) : la reine Mary
- Freya Wilson : la princesse Elizabeth, future reine Élisabeth II.
- Ramona Marquez (VF : Garance Hourcq) : la princesse Margaret
- Roger Parrott (VF : Georges Claisse) : Neville Chamberlain
- David Bamber : le directeur de théâtre
Histoire :
Le prince Albert, duc d'York et second fils du roi George V, bégaie tout au long de son discours de clôture de la British Empire Exhibition de 1925 au stade de Wembley, alors que son allocution est diffusée par la radio dans le monde entier. Le duc a renoncé à l'espoir de guérir, mais sa femme Elizabeth le persuade de consulter Lionel Logue, un orthophoniste australien de Londres. Lors de leur première entrevue, Logue enfreint l'étiquette royale en appelant le prince « Bertie », surnom utilisé seulement par sa famille. Quand le duc estime que ni les méthodes et ni les manières de Logue ne lui conviennent, Logue parie un shilling que le duc est capable de réciter sans peine le monologue de Hamlet « To be, or not to be » tout en écoutant Le Mariage de Figaro sur le casque. Logue enregistre la récitation sur un disque acétate. Persuadé qu'il a bégayé tout le temps, le prince Albert entre en colère, déclarant son état « désespéré » et il renvoie Logue. Celui-ci lui offre l'enregistrement en souvenir.
Après que le roi George V a prononcé à la radio son discours de Noël 1934, il explique à son fils l'importance de la radiodiffusion pour une monarchie moderne. Il déclare que « David » (Edward, le prince de Galles), frère aîné d'Albert et héritier du trône, va mener au désastre non seulement lui-même, mais sa famille et son pays, car il va laisser l'Europe continentale à la merci de l'Allemagne nazie et de la Russie communiste. Le roi George exige qu’Albert s’entraîne, en commençant par lire le discours de son père. Il fait un essai désespéré pour y réussir.
Par la suite, le duc écoute l'enregistrement de Logue et s’entend lui-même en train de réciter Shakespeare sans la moindre hésitation. Il décide de revenir voir Logue, mais avec sa femme il insiste pour que Logue se borne à des exercices mécaniques, sans entreprendre une thérapie. Logue enseigne à son patient des techniques de relaxation musculaire et de contrôle de la respiration, mais il continue à sonder les racines psychologiques du bégaiement. Au bout du compte, le duc révèle certaines des pressions subies dans son enfance, et les deux hommes commencent à devenir amis.
En janvier 1936, George V meurt, et David monte sur le trône sous le nom d’Édouard VIII, mais il provoque une crise constitutionnelle par sa détermination à se marier avec Wallis Simpson, une américaine de la haute société mais divorcée et toujours légalement mariée à son deuxième époux. Lors d'une fête au château de Balmoral, Albert insiste sur le fait qu’Édouard, en tant que chef de l'Église d'Angleterre, ne saurait épouser Mrs. Simpson, même si elle obtient son deuxième divorce. Édouard, en réponse, accuse son frère de chercher à se venger des brimades qu’il lui avait fait subir alors qu’il était encore un enfant et il reprend à ce moment ses attitudes d’intimidation si bien qu’Albert répond en bégayant de façon incontrôlable.
Au cours de la séance suivante, Albert fait part à Logue de sa déception : s’il s’exprime mieux lorsqu’il parle à la plupart des gens, il balbutie encore quand il s’adresse à son propre frère, et il révèle toute la sottise d'Édouard VIII dans sa relation avec Mrs. Simpson. Lorsque Logue maintient qu’Albert pourrait être un bon roi à la place de son frère, le prince qualifie une telle suggestion de trahison et, dans sa colère, se moque de Logue et le renvoie. Lorsque le roi Édouard VIII abdique pour épouser Mrs. Simpson, Albert lui succède sous le nom de George VI. Le nouveau roi et la reine vont voir Logue chez lui pour lui présenter des excuses, à la grande surprise de Mrs. Logue, qui ignorait que le nouveau roi était le patient de son mari.
Lors des préparatifs de son couronnement à l'abbaye de Westminster, George VI apprend que Logue n’a aucune qualification officielle, contrairement à ce qu’il lui avait d’abord assuré. Logue explique alors comment on lui avait demandé d’aider des soldats australiens en état de choc qui revenaient de la Première Guerre mondiale. Lorsque George VI reste convaincu de son inaptitude pour le trône, Logue s’assied sur le siège du roi Edward et écarte la Pierre du destin qui se trouve au-dessous comme une simple babiole. Piqué au vif par ce qui semble de la part de Logue un manque de respect, le roi explose de colère et se surprend alors par l’éloquence avec laquelle il le fait.
Dès la déclaration de guerre à l'Allemagne nazie en septembre 1939, George VI convoque Logue à Buckingham Palace pour préparer l’allocution radiophonique qu’il doit adresser à des millions d'auditeurs en Grande-Bretagne et dans l'Empire. Conscient du défi qui l’attend, Winston Churchill et le Premier ministre Neville Chamberlain lui offrent leur soutien. Le roi et Logue sont ensuite laissés dans le studio. Le roi prononce son discours avec une certaine maîtrise sous la direction de Logue. À la fin de son discours, George VI parle sans difficulté avec peu de conseils de Logue, voire aucun. Ensuite, le roi et sa famille s’avancent sur le balcon du palais, et reçoivent les applaudissements des milliers de personnes qui s’étaient rassemblées.
Un intertitre explique que Logue était toujours présent lors des discours du roi George VI au cours de la guerre, et qu’ils sont restés amis tout le reste de leur vie.
Après que le roi George V a prononcé à la radio son discours de Noël 1934, il explique à son fils l'importance de la radiodiffusion pour une monarchie moderne. Il déclare que « David » (Edward, le prince de Galles), frère aîné d'Albert et héritier du trône, va mener au désastre non seulement lui-même, mais sa famille et son pays, car il va laisser l'Europe continentale à la merci de l'Allemagne nazie et de la Russie communiste. Le roi George exige qu’Albert s’entraîne, en commençant par lire le discours de son père. Il fait un essai désespéré pour y réussir.
Par la suite, le duc écoute l'enregistrement de Logue et s’entend lui-même en train de réciter Shakespeare sans la moindre hésitation. Il décide de revenir voir Logue, mais avec sa femme il insiste pour que Logue se borne à des exercices mécaniques, sans entreprendre une thérapie. Logue enseigne à son patient des techniques de relaxation musculaire et de contrôle de la respiration, mais il continue à sonder les racines psychologiques du bégaiement. Au bout du compte, le duc révèle certaines des pressions subies dans son enfance, et les deux hommes commencent à devenir amis.
En janvier 1936, George V meurt, et David monte sur le trône sous le nom d’Édouard VIII, mais il provoque une crise constitutionnelle par sa détermination à se marier avec Wallis Simpson, une américaine de la haute société mais divorcée et toujours légalement mariée à son deuxième époux. Lors d'une fête au château de Balmoral, Albert insiste sur le fait qu’Édouard, en tant que chef de l'Église d'Angleterre, ne saurait épouser Mrs. Simpson, même si elle obtient son deuxième divorce. Édouard, en réponse, accuse son frère de chercher à se venger des brimades qu’il lui avait fait subir alors qu’il était encore un enfant et il reprend à ce moment ses attitudes d’intimidation si bien qu’Albert répond en bégayant de façon incontrôlable.
Au cours de la séance suivante, Albert fait part à Logue de sa déception : s’il s’exprime mieux lorsqu’il parle à la plupart des gens, il balbutie encore quand il s’adresse à son propre frère, et il révèle toute la sottise d'Édouard VIII dans sa relation avec Mrs. Simpson. Lorsque Logue maintient qu’Albert pourrait être un bon roi à la place de son frère, le prince qualifie une telle suggestion de trahison et, dans sa colère, se moque de Logue et le renvoie. Lorsque le roi Édouard VIII abdique pour épouser Mrs. Simpson, Albert lui succède sous le nom de George VI. Le nouveau roi et la reine vont voir Logue chez lui pour lui présenter des excuses, à la grande surprise de Mrs. Logue, qui ignorait que le nouveau roi était le patient de son mari.
Lors des préparatifs de son couronnement à l'abbaye de Westminster, George VI apprend que Logue n’a aucune qualification officielle, contrairement à ce qu’il lui avait d’abord assuré. Logue explique alors comment on lui avait demandé d’aider des soldats australiens en état de choc qui revenaient de la Première Guerre mondiale. Lorsque George VI reste convaincu de son inaptitude pour le trône, Logue s’assied sur le siège du roi Edward et écarte la Pierre du destin qui se trouve au-dessous comme une simple babiole. Piqué au vif par ce qui semble de la part de Logue un manque de respect, le roi explose de colère et se surprend alors par l’éloquence avec laquelle il le fait.
Dès la déclaration de guerre à l'Allemagne nazie en septembre 1939, George VI convoque Logue à Buckingham Palace pour préparer l’allocution radiophonique qu’il doit adresser à des millions d'auditeurs en Grande-Bretagne et dans l'Empire. Conscient du défi qui l’attend, Winston Churchill et le Premier ministre Neville Chamberlain lui offrent leur soutien. Le roi et Logue sont ensuite laissés dans le studio. Le roi prononce son discours avec une certaine maîtrise sous la direction de Logue. À la fin de son discours, George VI parle sans difficulté avec peu de conseils de Logue, voire aucun. Ensuite, le roi et sa famille s’avancent sur le balcon du palais, et reçoivent les applaudissements des milliers de personnes qui s’étaient rassemblées.
Un intertitre explique que Logue était toujours présent lors des discours du roi George VI au cours de la guerre, et qu’ils sont restés amis tout le reste de leur vie.