Deux jours à tuer

Le film d'amour, également appelé « film sentimental », « film romantique » ou « romance », est un film portant sur une histoire d'amour ou d'aventure amoureuse, mettant en avant la passion, les émotions et l'engagement affectif des personnages principaux. De façon péjorative et imagée, le terme « film à l'eau de rose » est parfois utilisé.

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Invité

Deux jours à tuer

Message par Invité »



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Une œuvre bouleversante sous ses premiers airs cyniques... Dupontel,magistral, porte un rôle complexe sur les épaules et offre au film deBecker une émotion palpable. Kevin Dutot8Comment en arrive-t-on à tout plaquer ? A faire mal à ceux qu`on aimeet mettre un terme à sa vie de famille en quelques heures... Ensuivant, le temps de deux courtes journées, un être social qui décidede revenir à l`essence de son existence, Jean Becker signe un filmbouleversant et subtil, porté par un Dupontel au sommet de son art...Terrifant, angoissant, poignant et d`une rare intelligence, Deux jours à tuer est certainement l`un des plus beaux films français de ce début d`année. Coup de coeur pour un coup de griffes.DEUX JOURS A TUERUn film de Jean Becker Avec Albert Dupontel, Marie-Josée Croze, Pierre Vaneck, Cristiana Reali, Alessandra Martines... Durée : 1h25Date de sortie : 30 avril 2008Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belleépouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter àtout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l`argent. Maisun jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, safamille, ses amis. Que s`est-il passé chez cet homme pour qu`il changesi étrangement de comportement ?Le film démarre comme un classique drame familial. Le mari trompe sonépouse, celle-ci le découvre, la dispute éclate et l`homme dort sur lecanapé. Oui mais voilà, il y a également chez le personnage de Dupontelcette prise de décision étonnante d`envoyer tout valser. De quitter sonemploi, sa femme, ses enfants et ses amis. Ecrit avec la plume appuyéed`un Rostand dans un premier temps, où Antoine se met à singer Cyranoet son parlé révolutionnaire, l`écriture s`assouplit et devient plusspontanée par la suite. Ainsi, si l`on s`étonne du manque de fluiditédans les dialogues entre Croze et Dupontel, on comprend néanmoins qu`ils`agit d`introduire une terrifiante scène de repas d`anniversaire où laplume devient une arme et les mots de terribles munitions. En l`espacede vingt minutes, on assiste alors à une exécution publique des amisd`Antoine qui se font violemment tirer le portrait. Faisant à la fois une critique de la bourgeoisie et un portrait d`unesociété hypocrite et sournoise, Becker évite cependant toute facilitéet manichéisme et pousse le spectateur à s`interroger sur lesvéritables intentions du protagoniste principal. Ainsi, les amisd`Antoine, dans leur volonté de compréhension de cet acte (ressemblantbien plus à de l`autodestruction) restent néanmoins dignes, patients ethumains malgré tous les défauts qui leur sont imputés... Ne sombrant jamais dans la caricature, encore moins dans la paresse, Deux jours à tuer mise également sur la subtile interprétation de comédiens envahis par la présence incroyable d`Albert Dupontel,déterminé à se mettre entièrement au service d`un excellent scénario.Adapté du roman de Francois d`Epenoux, le film de Becker met cependantquelques minutes avant de prendre son véritable envol et pour trouverégalement un vrai ton, plus libre et moins encrouté, à l`image de cepersonnage confortablement installé qui décide de donner un violentcoup de pied dans la fourmilière. Le cinéaste prend lui aussi, à l`instar de son protagoniste, plus delibertés au fil des minutes et offre à sa mise en scène une ampleurpoignante, bouleversante sur sa fin et parvient à mêler dans son filmune multitude de thème graves, de sujets délicats sur la condition del`homme dans la société, sa solitude parmi la foule et sa volontéconstante de trouver le bonheur dans ce qu`il n`a pas... En quêted`identité, en quête de soi, le personnage de Deux jours à tuer fait étrangement écho à Alexander d`Into the Wild: homme décidé à faire feu de son existence, de quitter son cocon et lasécurité pour mieux se trouver. Si les ambitions à la base ne sont pasles mêmes, les deux longs-métrages révèlent néanmoins, une fois deplus, que l`homme n`est pas toujours celui que l`on souhaite qu`ilsoit... Et parfois, celui qui s`en rend compte à certainement plus demal à l`assumer que ceux qui le découvrent sous un autre jour ! Kevin Dutot

Citation :










Paris Match- Alain Spira
Barème AlloCiné :


Quoidemander de mieux au cinéma qu`un film qui vous prend par le col etvous secoue de la première à la dernière image, en vous faisant fairele tour complet des montagnes russes des sentiments ?

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