Terminator 2 : Le Jugement dernier
- Titre VO : Terminator 2: Judgment Day
- Titre VQ : Terminateur 2: Le jugement dernier
- Réalisateur : James Cameron
- Producteur : James Cameron
- Scénariste : James Cameron et William Wisher Jr.
- Année de sortie : 3 juillet 1991
- Durée : 137 minutes (version cinéma), 153 minutes (special editon, 1993), 156 minutes (extended, 2009)
- Nationalité : américain
- Genre : Action, anticipation, Science-fiction, thriller
- Studio : Carolco Pictures, StudioCanal, Lightstorm Entertainment, Pacific Western
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- Arnold Schwarzenegger (VF : Daniel Beretta) : Le Terminator T-800 Modèle 101
- Linda Hamilton (VF : Véronique Augereau) : Sarah Connor
- Edward Furlong (VF : Emmanuel Garijo) : John Connor
- Robert Patrick (VF : Éric Missoffe) : T-1000
- Joe Morton (VF : Patrick Guillemin) : Miles Bennett Dyson
- Earl Boen (VF : Jean-Pierre Delage) : Dr. Peter Silberman
- S. Epatha Merkerson (VF : Martine Meiraghe) : Tarissa Dyson
- Jenette Goldstein (VF : Régine Teyssot) : Janelle Voight
- Xander Berkeley (VF : Philippe Peythieu) : Todd Voight
- Ken Gibbel (VF : Richard Darbois) : Douglas
- Cástulo Guerra : Enrique Salceda
- Danny Cooksey : Tim
- Leslie Hamilton Gearren (VF : Véronique Augereau) : Sarah, imitée par le T-1000 / reflet de Sarah dans un faux miroir (version longue)
- Robert Winley : le biker au cigare
- Peter Schrum : Lloyd
- Michael Edwards : John Connor, adulte
- Dean Norris : le capitaine des SWAT
- Dalton Abbott : John Connor, bébé
- Don Stanton (VF : Gilbert Levy) : Lewis
- Dan Stanton (VF : Gilbert Levy) : Lewis, imité par le T-1000
- De Vaughn Nixon : Danny Dyson
- William Wisher : un touriste
- Michael Biehn : Kyle Reese (version longue)
- Na'loni Durden : Blythe Dyson (version longue)
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Ce second film commence par un résumé en voix-off de Sarah Connor sur ses mésaventures survenues en 1984, vues à travers le premier film. Après le générique, entre en scène le premier Terminator du film, un modèle identique à celui qui avait été envoyé pour tuer Sarah Connor en 1984, et qui arrive en 1994 à Los Angeles, à la suite d'un voyage dans le temps. Arrivant entièrement nu à proximité d'un bar d'autoroute fréquenté par des motards, le T-800 parvient, après une violente bagarre, à voler des vêtements, des armes et une moto à des clients.
Parallèlement, arrive du futur un autre personnage ; montré comme le nouveau Kyle Reese, venu cette fois pour sauver John Connor du T-800, Il s'approprie la voiture de patrouille d'un policier, attiré sur les lieux par les éclairs émis lors de son voyage dans le temps. Et accède ensuite, grâce à l'ordinateur de bord du véhicule, à l'adresse de John Connor. Celui-ci vit, en 1994, dans la banlieue de Los Angeles, sous la tutelle d'une famille d'accueil composée de Todd et Jannelle Voigt. Jeune garçon n'ayant pas connu son père (Kyle Reese), John est critique envers sa mère Sarah, internée de force à l'hôpital psychiatrique de Pescadero, pour avoir tenté de faire sauter une usine d’ordinateurs. Très autonome et en rébellion face à ses tuteurs légaux, John vit de petits larcins, piratant avec un appareil électronique des distributeurs automatiques de billets pour se faire de l'argent de poche.
Ayant revêtu l'apparence du policier, le voyageur humain rend visite à la famille d'accueil de John, mais apprend que celui-ci est sorti et qu'une autre personne (le T-800) le recherche aussi de son coté. Il parvient à repérer John dans une salle d'arcade d'un centre commercial. Tout proche de l'attraper, il change d'attitude et ne semble en réalité, pas chercher à le protéger, sur le point de dégainer une arme pour l'abattre, il est stoppé net par l'arrivée in extremis du T-800, qui, étonnamment, protège John Connor, après que le T-800 ait abattu l'assaillant, celui-ci se révèle n'être pas humain mais composé d'un métal rendu apparent par les impacts de balles, (qui sera plus tard nommé comme étant le T-1000) son torse se reforme et il se relève pour combattre le T-800, John Connor (ne connaissant aucun des deux protagonistes) s'enfuit alors à motocyclette durant le combat. Après s'être débarrassé du T-800, le T-1000 reprend en chasse John au volant d'un tracteur de semi-remorque et tente de le tuer en lui roulant dessus, rejoint peu après par le T-800 au guidon de sa Harley-Davidson. Après une course-poursuite entre les véhicules, le T-800 parvient à rattraper John, et le sauve de nouveau de l'assaut du T-1000, ce dernier voyant son véhicule exploser contre un pont qui barrait le passage.
Emmené en sûreté non loin, John, interloqué, se rend compte que ce Terminator (le reconnaissant comme tel) ne veut pas le tuer. En effet, le T-800 lui explique que c'est lui-même, le John Connor de 2029, qui l'a envoyé ici en 1994, le reprogrammant dans le but de protéger la « version » de John Connor de 1994 contre un Terminator plus sophistiqué, envoyé par Skynet. Cet autre Terminator, lui dit-il, est constitué d'un « poly-alliage mimétique » (un « métal liquide »), qui lui permet d’imiter toute formes d’armes blanches (les couteaux principalement). Cependant, le T-1000 ne peut pas imiter des armes à feu ou les explosifs, leurs mécanismes étant trop compliqués. John appelle chez ses tuteurs pour les prévenir du danger qu'ils courent, mais, au téléphone, il est alerté par le ton étrange de Janelle, anormalement gentille. Après l'intervention du T-800, qui change sa voix pour celle de John, le Terminator lui certifie que ses « parents adoptifs sont morts »note 2 tués par le T-1000 qui vient de tendre un piège à John pour l'attirer chez lui. C'est alors que John ordonne au Terminator de l'aider à aller à l'hôpital psychiatrique où se trouve sa mère pour la délivrer. Le T-800 désapprouve toutefois cette initiative, le T-1000 ayant sans aucun doute eu la même idée.
De son côté, Sarah, internée en chambre fermée à Pescadero, tente depuis six mois de voir son fils, mais le docteur Silberman (le psychologue du premier film), qui dirige l’établissement, juge son comportement trop dangereux. Profitant d'une erreur d'un des surveillants de l’hôpital, Sarah parvient à sortir de sa chambre et se saisit de Silberman, l'utilisant comme otage pour s'enfuir, le service de sécurité de l’hôpital à ses trousses. Arrivée à un ascenseur, elle se retrouve alors nez à nez avec le T-800, qui en sort à sa grande stupeur. Prise de panique, Sarah s'enfuit en hurlant, mais John la rattrape et la rassure sur les intentions du robot, celui-ci disant à Sarah : « Viens avec moi si tu veux vivre », la phrase que Kyle Reese lui avait dite en 1984, dans la boîte Tech Noir, lors de l'affrontement avec le tout premier Terminator. Sur ces entrefaites, le T-1000 surgit en face d'eux dans le couloir, traversant une porte grillagée sous sa forme de métal liquide. Les trois fugitifs s'enfuient en voiture, le T-800 couvrant John et Sarah dans leur fuite, malgré le T-1000 qui manque de peu de tuer John.
Se réfugiant dans une station essence désaffectée pour la nuit, ils repartent le lendemain pour le Mexique, voir un ami de Sarah, Enrique, qui pourra les réapprovisionner en armement. En chemin, Sarah questionne le T-800 sur les causes de la guerre de 1997 et sur l’entreprise Cyberdyne Systems, l'inventeur de la puce électronique qui équipe tous les robots Terminator et les ordinateurs du futur réseau de défense Skynet. Elle apprend alors que c'est Skynet, qui, devenu autonome, déclenchera de lui-même en 1997 la guerre atomique contre la Russie, car, comme le lui certifie le T-800 : « Skynet sait que la contre-attaque russe détruira tous ses ennemis dans ce pays [aux États-Unis] ». Sarah apprend également que la personne directement responsable du projet chez Cyberdyne Systems est un certain Miles Bennett Dyson.
Arrivés au Mexique, les fuyards s'équipent en armes et munitions et font le point sur la situation. Sarah s'endort alors, et rêve du Jugement dernier. Faisant un cauchemar apocalyptique, elle se réveille en sursaut, terrifiée. Regardant alors avec intensité une inscription qu'elle avait gravé sur la table en bois sur laquelle elle s'était assoupie, qui dit : « NO FATE » (« PAS DE DESTIN »), elle se lève et, déterminée, part au volant de sa voiture, Enrique indiquant aux deux autres qu'ils la retrouveront plus tard à la frontière, comme prévu. Regardant l'inscription sur la table, John et le T-800 comprennent vite qu'elle est partie à la recherche de Dyson pour l'éliminer, Sarah le croyant responsable du déclenchement de la guerre. Ils partent alors à sa recherche afin de l'empêcher de tuer un innocent. Ils la retrouvent chez Dyson où Sarah, en pleurs, est devant l'homme qu'elle a tenté d’abattre, l'ayant blessé à l'épaule mais ne pouvant aller jusqu'au bout de son acte. John parvient à la calmer, en lui promettant de trouver une solution. Le Terminator explique alors à Dyson ce pourquoi ils sont ici. En retour, Dyson les informe sur Cyberdyne et leur indique que tout son travail est basé sur les restes broyés du Terminator retrouvés en 1984 dans l'usine Cyberdyne, notamment une « micro plaquette » (le processeur du précédent T-800) et un bras métallique. Comprenant qu'il faut à tout prix détruire ces objets pour éviter la guerre, Dyson accepte d'emmener le groupe chez Cyberdine, mais aussi de détruire tous les fichiers et les archives sur le projet qu’il conservait chez lui.
Usant d'un stratagème pour entrer chez Cyberdyne de nuit, le groupe neutralise le veilleur de nuit et s'introduit dans les laboratoires. Ils ne remarquent pas cependant un second gardien de sécurité, qui libère son collègue et donne l'alerte. Ce dernier appelle des renforts de police, ayant reconnu l'homme qui a attaqué le commissariat en 1984, et Sarah Connor, l'évadée de hôpital psychiatrique. Très vite, le groupe se retrouve encerclé dans le bâtiment par des dizaines de voitures de police, avec une unité du SWAT de Los Angeles dépêchée sur les lieux. Ayant récupéré la micro-puce et le bras robotisé du Terminator de 1984, le groupe place des explosifs radiocommandés dans le laboratoire, et se prépare à s'enfuir. Mais les évènements tournent mal : Dyson se fait tuer par l'équipe du SWAT qui a pris d'assaut le bâtiment ; avant de mourir, il parvient à déclencher les charges explosives, qui détruisent entièrement le laboratoire. Les trois autres parviennent à s’échapper, le T-800 semant le chaos grâce à un minigun GE Mini-1342, un lance-grenades M792 et un lance-grenades fumigène Hawk MM1 (en)2. Ils s'emparent alors du fourgon du SWAT, et se sauvent sur l’autoroute, le T-1000 à leur trousses à bord d'un hélicoptère de la police volé.
Après une course-poursuite émaillée d'échanges de coups de feu, les fuyards parviennent à détruire l’hélicoptère du T-1000, mais celui-ci en change pour un camion citerne transportant de l'azote liquide. En difficulté, et ayant dû changer eux aussi leur véhicule accidenté pour une camionnette poussive, le groupe mené par le T-800 se dirige vers une fonderie qui se trouve non loin. Le T-800 parvient à faire renverser le camion-citerne du T-1000 devant l’entrée de la fonderie, ce dernier se retrouvant aspergé d'azote liquide, ce qui le congèle quasi instantanément. Le T-800 en profite et lui tire dessus, le pulvérisant en plusieurs centaines de fragments. Mais, les « éclats » du T-1000 réagissent à la chaleur d'une cuve de métal en fusion toute proche, fondent et se rassemblent bientôt en une flaque de métal liquide, qui commence à reconstituer le T-1000.
Profitant de ce répit, les trois rescapés s'enfuient à travers la fonderie. Cependant, le T-1000 les rattrape et tend un piège à John en prenant l'apparence de Sarah ; il l'attire sur une plate-forme proche d'une cuve de métal en fusion. Mais, grâce à l'intervention surprise du T-800, qui lui tire dessus au lance-grenades, le T-1000 est projeté dans la cuve et détruit. Par la suite, John y jette le bras et la micro-plaquette trouvée chez Cyberdyne. Pourtant, tout n'est pas terminé, car, comme le leur dit le T-800, « Il reste une micro-plaquette de plus », la sienne. Celui-ci se sacrifie donc, se faisant descendre dans la cuve en fusion par Sarah, au grand désespoir de John. Le film se termine ainsi, avec en fond sonore la voix de Sarah, disant que, enfin, elle peut entrevoir un avenir possible, car, dit-elle : « Si une machine, le Terminator, peut comprendre la valeur de la vie humaine, peut-être le pouvons-nous aussi… ».
Parallèlement, arrive du futur un autre personnage ; montré comme le nouveau Kyle Reese, venu cette fois pour sauver John Connor du T-800, Il s'approprie la voiture de patrouille d'un policier, attiré sur les lieux par les éclairs émis lors de son voyage dans le temps. Et accède ensuite, grâce à l'ordinateur de bord du véhicule, à l'adresse de John Connor. Celui-ci vit, en 1994, dans la banlieue de Los Angeles, sous la tutelle d'une famille d'accueil composée de Todd et Jannelle Voigt. Jeune garçon n'ayant pas connu son père (Kyle Reese), John est critique envers sa mère Sarah, internée de force à l'hôpital psychiatrique de Pescadero, pour avoir tenté de faire sauter une usine d’ordinateurs. Très autonome et en rébellion face à ses tuteurs légaux, John vit de petits larcins, piratant avec un appareil électronique des distributeurs automatiques de billets pour se faire de l'argent de poche.
Ayant revêtu l'apparence du policier, le voyageur humain rend visite à la famille d'accueil de John, mais apprend que celui-ci est sorti et qu'une autre personne (le T-800) le recherche aussi de son coté. Il parvient à repérer John dans une salle d'arcade d'un centre commercial. Tout proche de l'attraper, il change d'attitude et ne semble en réalité, pas chercher à le protéger, sur le point de dégainer une arme pour l'abattre, il est stoppé net par l'arrivée in extremis du T-800, qui, étonnamment, protège John Connor, après que le T-800 ait abattu l'assaillant, celui-ci se révèle n'être pas humain mais composé d'un métal rendu apparent par les impacts de balles, (qui sera plus tard nommé comme étant le T-1000) son torse se reforme et il se relève pour combattre le T-800, John Connor (ne connaissant aucun des deux protagonistes) s'enfuit alors à motocyclette durant le combat. Après s'être débarrassé du T-800, le T-1000 reprend en chasse John au volant d'un tracteur de semi-remorque et tente de le tuer en lui roulant dessus, rejoint peu après par le T-800 au guidon de sa Harley-Davidson. Après une course-poursuite entre les véhicules, le T-800 parvient à rattraper John, et le sauve de nouveau de l'assaut du T-1000, ce dernier voyant son véhicule exploser contre un pont qui barrait le passage.
Emmené en sûreté non loin, John, interloqué, se rend compte que ce Terminator (le reconnaissant comme tel) ne veut pas le tuer. En effet, le T-800 lui explique que c'est lui-même, le John Connor de 2029, qui l'a envoyé ici en 1994, le reprogrammant dans le but de protéger la « version » de John Connor de 1994 contre un Terminator plus sophistiqué, envoyé par Skynet. Cet autre Terminator, lui dit-il, est constitué d'un « poly-alliage mimétique » (un « métal liquide »), qui lui permet d’imiter toute formes d’armes blanches (les couteaux principalement). Cependant, le T-1000 ne peut pas imiter des armes à feu ou les explosifs, leurs mécanismes étant trop compliqués. John appelle chez ses tuteurs pour les prévenir du danger qu'ils courent, mais, au téléphone, il est alerté par le ton étrange de Janelle, anormalement gentille. Après l'intervention du T-800, qui change sa voix pour celle de John, le Terminator lui certifie que ses « parents adoptifs sont morts »note 2 tués par le T-1000 qui vient de tendre un piège à John pour l'attirer chez lui. C'est alors que John ordonne au Terminator de l'aider à aller à l'hôpital psychiatrique où se trouve sa mère pour la délivrer. Le T-800 désapprouve toutefois cette initiative, le T-1000 ayant sans aucun doute eu la même idée.
De son côté, Sarah, internée en chambre fermée à Pescadero, tente depuis six mois de voir son fils, mais le docteur Silberman (le psychologue du premier film), qui dirige l’établissement, juge son comportement trop dangereux. Profitant d'une erreur d'un des surveillants de l’hôpital, Sarah parvient à sortir de sa chambre et se saisit de Silberman, l'utilisant comme otage pour s'enfuir, le service de sécurité de l’hôpital à ses trousses. Arrivée à un ascenseur, elle se retrouve alors nez à nez avec le T-800, qui en sort à sa grande stupeur. Prise de panique, Sarah s'enfuit en hurlant, mais John la rattrape et la rassure sur les intentions du robot, celui-ci disant à Sarah : « Viens avec moi si tu veux vivre », la phrase que Kyle Reese lui avait dite en 1984, dans la boîte Tech Noir, lors de l'affrontement avec le tout premier Terminator. Sur ces entrefaites, le T-1000 surgit en face d'eux dans le couloir, traversant une porte grillagée sous sa forme de métal liquide. Les trois fugitifs s'enfuient en voiture, le T-800 couvrant John et Sarah dans leur fuite, malgré le T-1000 qui manque de peu de tuer John.
Se réfugiant dans une station essence désaffectée pour la nuit, ils repartent le lendemain pour le Mexique, voir un ami de Sarah, Enrique, qui pourra les réapprovisionner en armement. En chemin, Sarah questionne le T-800 sur les causes de la guerre de 1997 et sur l’entreprise Cyberdyne Systems, l'inventeur de la puce électronique qui équipe tous les robots Terminator et les ordinateurs du futur réseau de défense Skynet. Elle apprend alors que c'est Skynet, qui, devenu autonome, déclenchera de lui-même en 1997 la guerre atomique contre la Russie, car, comme le lui certifie le T-800 : « Skynet sait que la contre-attaque russe détruira tous ses ennemis dans ce pays [aux États-Unis] ». Sarah apprend également que la personne directement responsable du projet chez Cyberdyne Systems est un certain Miles Bennett Dyson.
Arrivés au Mexique, les fuyards s'équipent en armes et munitions et font le point sur la situation. Sarah s'endort alors, et rêve du Jugement dernier. Faisant un cauchemar apocalyptique, elle se réveille en sursaut, terrifiée. Regardant alors avec intensité une inscription qu'elle avait gravé sur la table en bois sur laquelle elle s'était assoupie, qui dit : « NO FATE » (« PAS DE DESTIN »), elle se lève et, déterminée, part au volant de sa voiture, Enrique indiquant aux deux autres qu'ils la retrouveront plus tard à la frontière, comme prévu. Regardant l'inscription sur la table, John et le T-800 comprennent vite qu'elle est partie à la recherche de Dyson pour l'éliminer, Sarah le croyant responsable du déclenchement de la guerre. Ils partent alors à sa recherche afin de l'empêcher de tuer un innocent. Ils la retrouvent chez Dyson où Sarah, en pleurs, est devant l'homme qu'elle a tenté d’abattre, l'ayant blessé à l'épaule mais ne pouvant aller jusqu'au bout de son acte. John parvient à la calmer, en lui promettant de trouver une solution. Le Terminator explique alors à Dyson ce pourquoi ils sont ici. En retour, Dyson les informe sur Cyberdyne et leur indique que tout son travail est basé sur les restes broyés du Terminator retrouvés en 1984 dans l'usine Cyberdyne, notamment une « micro plaquette » (le processeur du précédent T-800) et un bras métallique. Comprenant qu'il faut à tout prix détruire ces objets pour éviter la guerre, Dyson accepte d'emmener le groupe chez Cyberdine, mais aussi de détruire tous les fichiers et les archives sur le projet qu’il conservait chez lui.
Usant d'un stratagème pour entrer chez Cyberdyne de nuit, le groupe neutralise le veilleur de nuit et s'introduit dans les laboratoires. Ils ne remarquent pas cependant un second gardien de sécurité, qui libère son collègue et donne l'alerte. Ce dernier appelle des renforts de police, ayant reconnu l'homme qui a attaqué le commissariat en 1984, et Sarah Connor, l'évadée de hôpital psychiatrique. Très vite, le groupe se retrouve encerclé dans le bâtiment par des dizaines de voitures de police, avec une unité du SWAT de Los Angeles dépêchée sur les lieux. Ayant récupéré la micro-puce et le bras robotisé du Terminator de 1984, le groupe place des explosifs radiocommandés dans le laboratoire, et se prépare à s'enfuir. Mais les évènements tournent mal : Dyson se fait tuer par l'équipe du SWAT qui a pris d'assaut le bâtiment ; avant de mourir, il parvient à déclencher les charges explosives, qui détruisent entièrement le laboratoire. Les trois autres parviennent à s’échapper, le T-800 semant le chaos grâce à un minigun GE Mini-1342, un lance-grenades M792 et un lance-grenades fumigène Hawk MM1 (en)2. Ils s'emparent alors du fourgon du SWAT, et se sauvent sur l’autoroute, le T-1000 à leur trousses à bord d'un hélicoptère de la police volé.
Après une course-poursuite émaillée d'échanges de coups de feu, les fuyards parviennent à détruire l’hélicoptère du T-1000, mais celui-ci en change pour un camion citerne transportant de l'azote liquide. En difficulté, et ayant dû changer eux aussi leur véhicule accidenté pour une camionnette poussive, le groupe mené par le T-800 se dirige vers une fonderie qui se trouve non loin. Le T-800 parvient à faire renverser le camion-citerne du T-1000 devant l’entrée de la fonderie, ce dernier se retrouvant aspergé d'azote liquide, ce qui le congèle quasi instantanément. Le T-800 en profite et lui tire dessus, le pulvérisant en plusieurs centaines de fragments. Mais, les « éclats » du T-1000 réagissent à la chaleur d'une cuve de métal en fusion toute proche, fondent et se rassemblent bientôt en une flaque de métal liquide, qui commence à reconstituer le T-1000.
Profitant de ce répit, les trois rescapés s'enfuient à travers la fonderie. Cependant, le T-1000 les rattrape et tend un piège à John en prenant l'apparence de Sarah ; il l'attire sur une plate-forme proche d'une cuve de métal en fusion. Mais, grâce à l'intervention surprise du T-800, qui lui tire dessus au lance-grenades, le T-1000 est projeté dans la cuve et détruit. Par la suite, John y jette le bras et la micro-plaquette trouvée chez Cyberdyne. Pourtant, tout n'est pas terminé, car, comme le leur dit le T-800, « Il reste une micro-plaquette de plus », la sienne. Celui-ci se sacrifie donc, se faisant descendre dans la cuve en fusion par Sarah, au grand désespoir de John. Le film se termine ainsi, avec en fond sonore la voix de Sarah, disant que, enfin, elle peut entrevoir un avenir possible, car, dit-elle : « Si une machine, le Terminator, peut comprendre la valeur de la vie humaine, peut-être le pouvons-nous aussi… ».