Diffusion des séries dans le désordre
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- Vous ne passerez pas! (Seigneur des anneaux)
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Diffusion des séries dans le désordre
Il me semble qu`on a abordé plusieurs fosi ce thème mais je ne retrouve pas le sujet donc autant en créé 1 et le mettre à la bonne place à savoir iciVoici un article que j`ai trouvé tres bien sur l`ordre de diffusion des series en France:
Citation :
Faut-il remettre le Mentalist dans l`ordre?ven janv 15 17:20 Par Alain Carrazé Articles récentsC’est le débat qui secoue les médias depuis quelques jours et je vais y ajouter mon grain de sel : la nouvelle série Mentalist, poids lourd de l’année autant en France qu’aux USA, est diffusée avec succès … mais avec des épisodes dans le désordre ! 1, 5, 7, 4, 14, 3, 9, 8, 2, 11, 10 puis 6… Loin d’être le seul apanage de TF1, la diffusion de séries dans le désordre a longtemps été un combat (le mot n’est pas trop fort…) qui a maintenant le mérite de se jouer à la vue de tous. Durant des décennies, en effet, c’était dans l’indifférence générale que les séries étaient diffusées dans un ordre qui n’avait rien à voir avec leur diffusion originale. Une chaîne, maintenant défunte, programmait même Star Trek et Mission : Impossible au gré des réceptions des bandes masters ! À ce laisser-aller constant (on ne recherchait même pas l’ordre de diffusion !) s’ajoutait un mépris pour l’œuvre. Il faut reconnaître que la continuité était encore quasi-inexistante dans la grande majorité des séries… mais ce n’est pas une excuse !Aujourd’hui, la série télé est devenue un enjeu capital pour toutes les chaînes du monde et une passion globale pour les téléspectateurs. Plus question de laisser-aller… mais le mépris continue. Alors, allons un peu plus loin que les évidences et recensons les arguments.- 1ere constatation : les séries ne sont pas diffusées en France de la même façon que dans les pays anglo-saxons ; là-bas, elles sont produites et écrites en fonction d’une chaîne spécifique, d’une case horaire précise et d’une diffusion hebdomadaire. Par exemple, les séries conçues pour CBS à 21h sont évidemment plus « grand public » que celles de 22h ou que celles produites pour une chaîne câblée. Mais en France, le prime-time est composé d’un seul programme unique et trois épisodes s’enchaînent. D’où des décalages pour un épisode jugé trop violent, qui passera du début à la fin de soirée. D’où aussi une volonté de ne pas aligner trois épisodes avec des kidnappings, par exemple. Alors que l’Américain a une semaine pour souffler, nous n’avons que 25 secondes…- 2eme constatation : une série a beau être produite en flux tendu (on écrit un épisode alors qu’on en tourne un autre et qu’on en diffuse un troisième), les auteurs savent très bien qu’il y a des périodes-clefs durant la saison (les fameux « sweeps ») où leurs épisodes doivent être plus forts que d’habitude : coups de théâtre, guest-stars de prestige… En France, cela n’a plus de signification ! - 3eme constatation : certaines séries ou certaines saisons nécessitent de respecter un ordre rigoureux, sous peine de ne plus rien y comprendre. Telle la saison 7 des Experts (avec son « tueur à la maquette »), alors que d’habitude les épisodes sont interchangeables. Ce n’est pas moi qui le dit ! Dick Wolf, le créateur de New York District (alias Law & Order), affirme lui-même que la longévité de sa franchise repose également sur cet aspect interchangeable. Evidemment, les séries entièrement « à suivre », comme les Prison Break, Damages ou autres Lost, n’offrent pas cette option : dans l’ordre… ou rien du tout !Manque de chance, la grande majorité des séries contemporaines sont aussi évolutives. Même si chaque épisode retrace une histoire différente, les personnages évoluent, souvent subtilement, toujours progressivement. Et cela est savamment dosé par les scénaristes. Là, l’argument est imparable.Face à cela, si on met de côté les obligations de codification déjà citées, il reste le besoin de faire de l’audience, commun à la France comme aux USA. Pour bâtir sa soirée, la chaîne va mettre l’épisode le plus fort en premier, histoire de capter l’attention du spectateur prompt à zapper. Par « épisodes plus forts », on entend les plus attractifs, aux histoires les plus « rentre-dedans »… Bref, les plus racoleurs, les plus faciles, les plus fédérateurs. Les sujets un peu plus subtils ou tendancieux vont être relégués en 2ème ou 3ème position.La grande question est de savoir lequel de ces deux arguments va être privilégié. La subtilité d’une écriture ou l’efficacité d’une diffusion ? Une chaîne comme TF1 a-t-elle d’ailleurs le choix ? Et quand France 2 ou M6 font suivre un inédit de Cold Case ou de Bones par deux rediffusions d’épisodes plus anciens sans prévenir le spectateur, là aussi, il y a de quoi s’énerver.Il y a quelques années, j’avais livré ce combat plus concrètement en compagnie de Jean-Marc Morandini. La pétition ainsi lancée avait été un franc succès et le CSA s’était ému de la situation. Le CSA ! Pour des séries américaines ! Je jubilais ! Dans les faits, les choses ont-elles changé ? France 3 enchaîne-t-elle toujours la fin de la saison 10 de NYPD Blue avec le début de la saison 1 ? Un peu que oui ! Mais maintenant (grâce aussi aux magazines télé qui indiquent épisodes et saisons), on repère les mauvais élèves…Alain Carrazé, directeur de 8 Art City
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Faut-il remettre le Mentalist dans l`ordre?ven janv 15 17:20 Par Alain Carrazé Articles récentsC’est le débat qui secoue les médias depuis quelques jours et je vais y ajouter mon grain de sel : la nouvelle série Mentalist, poids lourd de l’année autant en France qu’aux USA, est diffusée avec succès … mais avec des épisodes dans le désordre ! 1, 5, 7, 4, 14, 3, 9, 8, 2, 11, 10 puis 6… Loin d’être le seul apanage de TF1, la diffusion de séries dans le désordre a longtemps été un combat (le mot n’est pas trop fort…) qui a maintenant le mérite de se jouer à la vue de tous. Durant des décennies, en effet, c’était dans l’indifférence générale que les séries étaient diffusées dans un ordre qui n’avait rien à voir avec leur diffusion originale. Une chaîne, maintenant défunte, programmait même Star Trek et Mission : Impossible au gré des réceptions des bandes masters ! À ce laisser-aller constant (on ne recherchait même pas l’ordre de diffusion !) s’ajoutait un mépris pour l’œuvre. Il faut reconnaître que la continuité était encore quasi-inexistante dans la grande majorité des séries… mais ce n’est pas une excuse !Aujourd’hui, la série télé est devenue un enjeu capital pour toutes les chaînes du monde et une passion globale pour les téléspectateurs. Plus question de laisser-aller… mais le mépris continue. Alors, allons un peu plus loin que les évidences et recensons les arguments.- 1ere constatation : les séries ne sont pas diffusées en France de la même façon que dans les pays anglo-saxons ; là-bas, elles sont produites et écrites en fonction d’une chaîne spécifique, d’une case horaire précise et d’une diffusion hebdomadaire. Par exemple, les séries conçues pour CBS à 21h sont évidemment plus « grand public » que celles de 22h ou que celles produites pour une chaîne câblée. Mais en France, le prime-time est composé d’un seul programme unique et trois épisodes s’enchaînent. D’où des décalages pour un épisode jugé trop violent, qui passera du début à la fin de soirée. D’où aussi une volonté de ne pas aligner trois épisodes avec des kidnappings, par exemple. Alors que l’Américain a une semaine pour souffler, nous n’avons que 25 secondes…- 2eme constatation : une série a beau être produite en flux tendu (on écrit un épisode alors qu’on en tourne un autre et qu’on en diffuse un troisième), les auteurs savent très bien qu’il y a des périodes-clefs durant la saison (les fameux « sweeps ») où leurs épisodes doivent être plus forts que d’habitude : coups de théâtre, guest-stars de prestige… En France, cela n’a plus de signification ! - 3eme constatation : certaines séries ou certaines saisons nécessitent de respecter un ordre rigoureux, sous peine de ne plus rien y comprendre. Telle la saison 7 des Experts (avec son « tueur à la maquette »), alors que d’habitude les épisodes sont interchangeables. Ce n’est pas moi qui le dit ! Dick Wolf, le créateur de New York District (alias Law & Order), affirme lui-même que la longévité de sa franchise repose également sur cet aspect interchangeable. Evidemment, les séries entièrement « à suivre », comme les Prison Break, Damages ou autres Lost, n’offrent pas cette option : dans l’ordre… ou rien du tout !Manque de chance, la grande majorité des séries contemporaines sont aussi évolutives. Même si chaque épisode retrace une histoire différente, les personnages évoluent, souvent subtilement, toujours progressivement. Et cela est savamment dosé par les scénaristes. Là, l’argument est imparable.Face à cela, si on met de côté les obligations de codification déjà citées, il reste le besoin de faire de l’audience, commun à la France comme aux USA. Pour bâtir sa soirée, la chaîne va mettre l’épisode le plus fort en premier, histoire de capter l’attention du spectateur prompt à zapper. Par « épisodes plus forts », on entend les plus attractifs, aux histoires les plus « rentre-dedans »… Bref, les plus racoleurs, les plus faciles, les plus fédérateurs. Les sujets un peu plus subtils ou tendancieux vont être relégués en 2ème ou 3ème position.La grande question est de savoir lequel de ces deux arguments va être privilégié. La subtilité d’une écriture ou l’efficacité d’une diffusion ? Une chaîne comme TF1 a-t-elle d’ailleurs le choix ? Et quand France 2 ou M6 font suivre un inédit de Cold Case ou de Bones par deux rediffusions d’épisodes plus anciens sans prévenir le spectateur, là aussi, il y a de quoi s’énerver.Il y a quelques années, j’avais livré ce combat plus concrètement en compagnie de Jean-Marc Morandini. La pétition ainsi lancée avait été un franc succès et le CSA s’était ému de la situation. Le CSA ! Pour des séries américaines ! Je jubilais ! Dans les faits, les choses ont-elles changé ? France 3 enchaîne-t-elle toujours la fin de la saison 10 de NYPD Blue avec le début de la saison 1 ? Un peu que oui ! Mais maintenant (grâce aussi aux magazines télé qui indiquent épisodes et saisons), on repère les mauvais élèves…Alain Carrazé, directeur de 8 Art City

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Il me semble qu`on a abordé plusieurs fosi ce thème mais je ne retrouve pas le sujet donc autant en créé 1 et le mettre à la bonne place à savoir iciVoici un article que j`ai trouvé tres bien sur l`ordre de diffusion des series en France:
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Faut-il remettre le Mentalist dans l`ordre?ven janv 15 17:20 Par Alain Carrazé Articles récentsC’est le débat qui secoue les médias depuis quelques jours et je vais y ajouter mon grain de sel : la nouvelle série Mentalist, poids lourd de l’année autant en France qu’aux USA, est diffusée avec succès … mais avec des épisodes dans le désordre ! 1, 5, 7, 4, 14, 3, 9, 8, 2, 11, 10 puis 6… Loin d’être le seul apanage de TF1, la diffusion de séries dans le désordre a longtemps été un combat (le mot n’est pas trop fort…) qui a maintenant le mérite de se jouer à la vue de tous. Durant des décennies, en effet, c’était dans l’indifférence générale que les séries étaient diffusées dans un ordre qui n’avait rien à voir avec leur diffusion originale. Une chaîne, maintenant défunte, programmait même Star Trek et Mission : Impossible au gré des réceptions des bandes masters ! À ce laisser-aller constant (on ne recherchait même pas l’ordre de diffusion !) s’ajoutait un mépris pour l’œuvre. Il faut reconnaître que la continuité était encore quasi-inexistante dans la grande majorité des séries… mais ce n’est pas une excuse !Aujourd’hui, la série télé est devenue un enjeu capital pour toutes les chaînes du monde et une passion globale pour les téléspectateurs. Plus question de laisser-aller… mais le mépris continue. Alors, allons un peu plus loin que les évidences et recensons les arguments.- 1ere constatation : les séries ne sont pas diffusées en France de la même façon que dans les pays anglo-saxons ; là-bas, elles sont produites et écrites en fonction d’une chaîne spécifique, d’une case horaire précise et d’une diffusion hebdomadaire. Par exemple, les séries conçues pour CBS à 21h sont évidemment plus « grand public » que celles de 22h ou que celles produites pour une chaîne câblée. Mais en France, le prime-time est composé d’un seul programme unique et trois épisodes s’enchaînent. D’où des décalages pour un épisode jugé trop violent, qui passera du début à la fin de soirée. D’où aussi une volonté de ne pas aligner trois épisodes avec des kidnappings, par exemple. Alors que l’Américain a une semaine pour souffler, nous n’avons que 25 secondes…- 2eme constatation : une série a beau être produite en flux tendu (on écrit un épisode alors qu’on en tourne un autre et qu’on en diffuse un troisième), les auteurs savent très bien qu’il y a des périodes-clefs durant la saison (les fameux « sweeps ») où leurs épisodes doivent être plus forts que d’habitude : coups de théâtre, guest-stars de prestige… En France, cela n’a plus de signification ! - 3eme constatation : certaines séries ou certaines saisons nécessitent de respecter un ordre rigoureux, sous peine de ne plus rien y comprendre. Telle la saison 7 des Experts (avec son « tueur à la maquette »), alors que d’habitude les épisodes sont interchangeables. Ce n’est pas moi qui le dit ! Dick Wolf, le créateur de New York District (alias Law & Order), affirme lui-même que la longévité de sa franchise repose également sur cet aspect interchangeable. Evidemment, les séries entièrement « à suivre », comme les Prison Break, Damages ou autres Lost, n’offrent pas cette option : dans l’ordre… ou rien du tout !Manque de chance, la grande majorité des séries contemporaines sont aussi évolutives. Même si chaque épisode retrace une histoire différente, les personnages évoluent, souvent subtilement, toujours progressivement. Et cela est savamment dosé par les scénaristes. Là, l’argument est imparable.Face à cela, si on met de côté les obligations de codification déjà citées, il reste le besoin de faire de l’audience, commun à la France comme aux USA. Pour bâtir sa soirée, la chaîne va mettre l’épisode le plus fort en premier, histoire de capter l’attention du spectateur prompt à zapper. Par « épisodes plus forts », on entend les plus attractifs, aux histoires les plus « rentre-dedans »… Bref, les plus racoleurs, les plus faciles, les plus fédérateurs. Les sujets un peu plus subtils ou tendancieux vont être relégués en 2ème ou 3ème position.La grande question est de savoir lequel de ces deux arguments va être privilégié. La subtilité d’une écriture ou l’efficacité d’une diffusion ? Une chaîne comme TF1 a-t-elle d’ailleurs le choix ? Et quand France 2 ou M6 font suivre un inédit de Cold Case ou de Bones par deux rediffusions d’épisodes plus anciens sans prévenir le spectateur, là aussi, il y a de quoi s’énerver.Il y a quelques années, j’avais livré ce combat plus concrètement en compagnie de Jean-Marc Morandini. La pétition ainsi lancée avait été un franc succès et le CSA s’était ému de la situation. Le CSA ! Pour des séries américaines ! Je jubilais ! Dans les faits, les choses ont-elles changé ? France 3 enchaîne-t-elle toujours la fin de la saison 10 de NYPD Blue avec le début de la saison 1 ? Un peu que oui ! Mais maintenant (grâce aussi aux magazines télé qui indiquent épisodes et saisons), on repère les mauvais élèves…Alain Carrazé, directeur de 8 Art City
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Faut-il remettre le Mentalist dans l`ordre?ven janv 15 17:20 Par Alain Carrazé Articles récentsC’est le débat qui secoue les médias depuis quelques jours et je vais y ajouter mon grain de sel : la nouvelle série Mentalist, poids lourd de l’année autant en France qu’aux USA, est diffusée avec succès … mais avec des épisodes dans le désordre ! 1, 5, 7, 4, 14, 3, 9, 8, 2, 11, 10 puis 6… Loin d’être le seul apanage de TF1, la diffusion de séries dans le désordre a longtemps été un combat (le mot n’est pas trop fort…) qui a maintenant le mérite de se jouer à la vue de tous. Durant des décennies, en effet, c’était dans l’indifférence générale que les séries étaient diffusées dans un ordre qui n’avait rien à voir avec leur diffusion originale. Une chaîne, maintenant défunte, programmait même Star Trek et Mission : Impossible au gré des réceptions des bandes masters ! À ce laisser-aller constant (on ne recherchait même pas l’ordre de diffusion !) s’ajoutait un mépris pour l’œuvre. Il faut reconnaître que la continuité était encore quasi-inexistante dans la grande majorité des séries… mais ce n’est pas une excuse !Aujourd’hui, la série télé est devenue un enjeu capital pour toutes les chaînes du monde et une passion globale pour les téléspectateurs. Plus question de laisser-aller… mais le mépris continue. Alors, allons un peu plus loin que les évidences et recensons les arguments.- 1ere constatation : les séries ne sont pas diffusées en France de la même façon que dans les pays anglo-saxons ; là-bas, elles sont produites et écrites en fonction d’une chaîne spécifique, d’une case horaire précise et d’une diffusion hebdomadaire. Par exemple, les séries conçues pour CBS à 21h sont évidemment plus « grand public » que celles de 22h ou que celles produites pour une chaîne câblée. Mais en France, le prime-time est composé d’un seul programme unique et trois épisodes s’enchaînent. D’où des décalages pour un épisode jugé trop violent, qui passera du début à la fin de soirée. D’où aussi une volonté de ne pas aligner trois épisodes avec des kidnappings, par exemple. Alors que l’Américain a une semaine pour souffler, nous n’avons que 25 secondes…- 2eme constatation : une série a beau être produite en flux tendu (on écrit un épisode alors qu’on en tourne un autre et qu’on en diffuse un troisième), les auteurs savent très bien qu’il y a des périodes-clefs durant la saison (les fameux « sweeps ») où leurs épisodes doivent être plus forts que d’habitude : coups de théâtre, guest-stars de prestige… En France, cela n’a plus de signification ! - 3eme constatation : certaines séries ou certaines saisons nécessitent de respecter un ordre rigoureux, sous peine de ne plus rien y comprendre. Telle la saison 7 des Experts (avec son « tueur à la maquette »), alors que d’habitude les épisodes sont interchangeables. Ce n’est pas moi qui le dit ! Dick Wolf, le créateur de New York District (alias Law & Order), affirme lui-même que la longévité de sa franchise repose également sur cet aspect interchangeable. Evidemment, les séries entièrement « à suivre », comme les Prison Break, Damages ou autres Lost, n’offrent pas cette option : dans l’ordre… ou rien du tout !Manque de chance, la grande majorité des séries contemporaines sont aussi évolutives. Même si chaque épisode retrace une histoire différente, les personnages évoluent, souvent subtilement, toujours progressivement. Et cela est savamment dosé par les scénaristes. Là, l’argument est imparable.Face à cela, si on met de côté les obligations de codification déjà citées, il reste le besoin de faire de l’audience, commun à la France comme aux USA. Pour bâtir sa soirée, la chaîne va mettre l’épisode le plus fort en premier, histoire de capter l’attention du spectateur prompt à zapper. Par « épisodes plus forts », on entend les plus attractifs, aux histoires les plus « rentre-dedans »… Bref, les plus racoleurs, les plus faciles, les plus fédérateurs. Les sujets un peu plus subtils ou tendancieux vont être relégués en 2ème ou 3ème position.La grande question est de savoir lequel de ces deux arguments va être privilégié. La subtilité d’une écriture ou l’efficacité d’une diffusion ? Une chaîne comme TF1 a-t-elle d’ailleurs le choix ? Et quand France 2 ou M6 font suivre un inédit de Cold Case ou de Bones par deux rediffusions d’épisodes plus anciens sans prévenir le spectateur, là aussi, il y a de quoi s’énerver.Il y a quelques années, j’avais livré ce combat plus concrètement en compagnie de Jean-Marc Morandini. La pétition ainsi lancée avait été un franc succès et le CSA s’était ému de la situation. Le CSA ! Pour des séries américaines ! Je jubilais ! Dans les faits, les choses ont-elles changé ? France 3 enchaîne-t-elle toujours la fin de la saison 10 de NYPD Blue avec le début de la saison 1 ? Un peu que oui ! Mais maintenant (grâce aussi aux magazines télé qui indiquent épisodes et saisons), on repère les mauvais élèves…Alain Carrazé, directeur de 8 Art City

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RE:Diffusion des séries dans le désordre
[html]la saison 2 est diffusée dans l`ordre
[/html]
[/html]
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- Si les gens dans les films m'avaient écouté ils seraient encore vivant !
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
impossible de suivre l`évolution des personnages des séries
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
Y a des série ou ça pose pas de problème par contre. Au delà du réel, M.O.H, les contes de la crypte peuvent être vu dans n`importe quel ordre.
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
c`est lamentable, c`est pour ça que je préfère les regarder en dvd, c`est dans l`ordre et je n`ai pas besoin de patienter une semaine entre deux épisodes
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
le plus horrible c`est quand les épisodes DOIVENT avoir un ordre et que les diffuseurs français te les diffusent dans n`importe lequel ...je crois que c`est ça le pire ...

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- Nourris-moi, si t'es cap ! (Shrek 4)
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
C`est pas faux.
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- Et bien, ce fut sympathique. Surréaliste, mais sympathique. (Coup de foudre à Notting Hill)
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
[html]l`audience prime avant tout
[/html]
[/html]
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
Ouais mais comment peut-on espérer faire de l’audience en passant des "histoires" (oui parce que le terme "série" est trop générale ici).Je sais pas tu lirais un livre dans un ordre totalement aléatoire toi?
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
[html]Les Experts même diffusés dans le désordre sont en tête des audiences
[/html]
[/html]
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
Les experts c`est nuls et c`est pas la série qu`il faut absolument regarder dans l`ordre à mon sens.J`en suis pas fan (c`est toujours nul comme série ) mais met une série comme les feux de l`amour, et tu peux être sûr que l’audience se casse la gueule.
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
[html]Les Experts Miami, quand y`a Tim Speedle qui décède et qui revient dans l`épisode d`après, ça peut paraitre étrange.
[/html]
[/html]
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
Je sais pas. Je connais pas plus que ça la série, mais ce serait pour moi comme regarder un épisode d`XF (pour parler d`une série que je connais) à partir de la saison 8 (où mulder n`est plus là) pour avoir juste après un épisode d`une des saisons antérieur à la huitième.S`il s`agit de loners cela ne me dérange absolument pas vu que l`intrigue se suffit à elle même. S`il s`agit d`épisodes qui suivent un ordre logique effectivement là ça m`ennuie c`est sûr.Donc voir un mec mort revenir dans l`épisode suivant ça dérange pas je pense pour cette série, qui doit plus se baser sur un shéma de loners que sur un shéma à fil rouge. Je dis pas qu`il n`y a pas de fil conducteur dedans, juste qu`il doit être moindre car c`est pas le genre de série qu`on regarde pour ça. Maintenant n`aimant pas plus que ça cette série je ne peux pas plus juger.
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
[html]Même si la série se base plus sur la résolution de scène de crimes, y`a quand même une évolution des personnages qui nécessite la diffusion dans l`ordre des épisodes.Après c`est sur y`a d`autres séries où ça représente une part plus importante mais le cas du personnage de Tim Speedle m`a marqué.
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RE:Diffusion des séries dans le désordre
Je te dis pas que pour l`évolution des personnages et leurs intrigues secondaire (dont beaucoup se moque car la majorité ne regarde pas ce genre de série pour ça) il ne doit pas y avoir d`ordre. Mais comme tu le dis toi même il y a des séries où cela est beaucoup plus important.