Le drame est un genre cinématographique qui traite des situations généralement non-épiques dans un contexte sérieux, sur un ton plus susceptible d'inspirer la tristesse que le rire.
Stanley Tucci : Jack Warner, chef des studios Warner Bros.
Judy Davis : Hedda Hopper, chroniqueuse
Dominic Burgess
Histoire :
Saison 1 : Bette and Joan
La première saison, intitulée Bette and Joan, se penche sur la rivalité opposant Bette Davis (Susan Sarandon) et Joan Crawford (Jessica Lange), sur le tournage du film de 1962 Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?. La série décide également d'explorer le sexisme, la misogynie et l'âgisme à Hollywood. Le script se base sur le livre Best Actresses de Jaffe Cohen et Michael Zam, ainsi que sur Bette and Joan: The Divine Feud, sorti en 2000 et écrit par Shaun Considine. Saison 2 : Charles and Diana
La seconde saison, Charles and Diana, se penchera sur la relation entre le prince Charles et sa première épouse, Diana Spencer4.
Stifler a offert une rose à une fille, houaa mais c’est incroyable ! C’est comme si on apprenait à un singe à se tenir à table. (American pie : marions-les !, Michelle Flaherty)
Stifler a offert une rose à une fille, houaa mais c’est incroyable ! C’est comme si on apprenait à un singe à se tenir à table. (American pie : marions-les !, Michelle Flaherty)
En fait je me suis plantée, c'est ça l'histoire. J'ai confondue avec une autre série.
Le conflit entre deux grandes actrices de l'âge d'or d'Hollywood, Joan Crawford et Bette Davis, lors du tournage du film Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?. Leur rivalité était très populaire à l'époque et connue dans le monde du cinéma, depuis les années 1930. Consciente que ce film pourrait leur redonner la gloire passée qu'elles avaient perdues au fil du temps, les tensions entre les deux actrices se sont fortement développées sur le tournage, jusqu'au jour des Oscars 1963, où Joan Crawford alla chercher l'oscar que Anne Bancroft venait de gagner face à Bette Davis...
Je craignais beaucoup de choses concernant cette série, et ça a été finalement une bien belle surprise.
J'ai sûrement été aidée par le fait que j'aime beaucoup Bette Davis et que Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? soit l'un de mes films préférés. La bataille qui a opposé Davis à Crawford m'est familière, ainsi que le concept du "Psycho-biddy" (ou "Grande Dame Guignol", selon les goûts), un sous-genre finalement méconnu et que j'adore.
Mais je craignais, tout de même, que l'on tombe dans la facilité, dans l'illustration bête et méchante d'une rivalité entre deux êtres qui n'avaient pas la langue dans leur poche (enfin, surtout une). Quelque chose d'un peu vulgaire, de racoleur.
Et puis non. Pas du tout.
La série se concentre bien (comme son nom l'indique) sur la rivalité de Davis et Crawford, prenant ici et là des libertés avec la réalité (cela n'a jamais été prouvé, par exemple, que Davis ait eu une relation sexuelle avec Robert Aldrich), mais c'est surtout une belle (et triste) peinture de la femme-actrice, condamnée à l'oubli dès lors qu'elle a passé un certain âge. C'est aussi l'illustration du regret et de la mélancolie...
L'un des thèmes les plus évidents du genre est la perte (de la célébrité, de la beauté, de la jeunesse...) et ce que cette perte signifie pour l'héroïne, qui en subit toujours les conséquences (la folie, en général).
Ainsi, montrer les tourments de nos deux actrices, qui refusent d'être oubliées et qui se battent bec et ongles pour continuer à travailler et à être sur le devant de la scène ; faire que les héroïnes qu'elles interprètent soient, d'une certaine manière, leur reflet ; c'est une double-lecture que j'ai trouvée franchement géniale.
Sarandon et Lange réussissent à "attraper" au vol certaines particularités des deux Monstres Sacrés qu'elles interprètent, les tournages de Baby Jane et de Hush... Hush, Sweet Charlotte, sont très bien retranscrits à mon sens, et si la série donne parfois l'impression de faire du surplace (entre coups bas et crise de nerfs), le dernier épisode m'a beaucoup émue.
Et je n'aurais pas parié là-dessus.
Ex-gloire d'Hollywood interprétée par Catherine Zeta-Jones dans la série de Ryan Murphy sur FX, l'actrice affirmait qu'elle y était représentée de façon dévalorisante et erronée, et avait intenté un procès à la chaîne.
Excellente série, il ne faut pas la prendre au 1er degré et surtout la mettre dans son contexte du 19 éme siècle. Folie et sorcellerie étant associées.
